1. Le nom de « Aphid », qui signifie puceron en anglais, lui a été donné par le bureau de Buffalo du National Weather Service (service météorologique américain). Ce type de phénomène étant très commun en hiver dans la région des Grands Lacs, le bureau prépare chaque année une liste de noms, comme pour ceux donnés aux ouragans, le thème de 2006 était celui des insectes. Les médias, de leur côté, ont baptisé la tempête de noms comme : la « Surprise d'octobre », la « tempête d'Arborgeddon » et le « Massacre du Columbus Day» .
2. La « Surprise d'octobre » est le surnom donné à une hypothèse en rapport avec la libération des 56 otages américains détenus à l'ambassade de Téhéran, et selon laquelle l'entourage de Ronald Reagan aurait négocié secrètement avec les Iraniens pour empêcher la libération des otages avant la défaite de son rival Jimmy Carter, qui dans le cas inverse aurait bénéficié de cette heureuse surprise en ce dernier mois avant les élections : octobre. La prise d'otages a en effet commencé le 4 novembre 1979. Un an plus tard, jour pour jour, Ronald Reagan était élu président des États-Unis. Enfin, le 20 janvier 1981, jour de son adresse inaugurale, l'ensemble des otages est libéré, douze minutes après le premier discours du nouveau président Reagan. L'accord passé entre l'ayatollah Khomeiny et Reagan aurait porté sur une reprise de la livraison d'armements à l'Iran en échange d'une libération tardive des otages, afin de désavantager Jimmy Carter, qui avait essuyé un revers cuisant lors de l'opération commando pour les délivrer. Quelques années plus tard, le scandale de l'affaire Iran-Contra, lié aux Contras du Nicaragua, éclate.
3. La « Surprise d'octobre » est le surnom donné à une hypothèse en rapport avec la libération en janvier 1981 des 56 otages américains détenus depuis novembre 1979 à l'ambassade des États-Unis en Iran, et selon laquelle l'entourage de Ronald Reagan aurait négocié secrètement avec les Iraniens pour empêcher la libération des otages avant l'élection présidentielle d'octobre 1980, à laquelle il est candidat, afin que cette heureuse surprise ne bénéficie pas à Jimmy Carter, son rival et président sortant.