1. Encan : vente aux enchères où des biens sont proposés au plus offrant.
Lors de l'encan, les enchérisseurs rivalisaient d'ardeur pour acquérir des objets d'art rares.
Le commissaire-priseur a annoncé le début de l'encan avec enthousiasme, attirant une foule de passionnés.
Après plusieurs tours d'enchères, la peinture a été vendue à un prix record lors de l'encan.
Encan : événement ou situation où l'on propose des offres pour obtenir quelque chose.
Le marché local organise un encan de produits frais chaque samedi matin.
Dans le cadre de l'encan de bienfaisance, de nombreux artistes ont fait don de leurs œuvres.
Les participants à l'encan de charité ont été ravis de contribuer à une bonne cause tout en remportant des lots intéressants.
2. Vente publique à l'enchère, au plus offrant et dernier enchérisseur.
Ce ne sont pas les pauvres, ou les membres des minorités ethniques qui ont vendu ce pays à l'encan, ce sont bien plutôt ceux qui ont profité de tout ce que le plus riche pays de la terre leur a offert.
(Joseph McCarthy, Discours de Wheeling, 20 février 1950)
Il se disait sans doute, que de l'autre côté de la Manche on met à l'encan les titres de lord.
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
Note : On ne l'emploie plus guère que pour la vente d'effets mobiliers, souvent avec un sens péjoratif, sauf au Québec, où le sens original est maintenu.
Une autre source de l'esclavage était la traite [?] Le commerce se faisait ouvertement à Délos où, si l'on en croit Strabon, il y avait des jours où plus de 10 000 êtres humains étaient à l'encan.
(Gustave Bloch, La République romaine, Flammarion, 1913)
3. Procédure de vente où les biens sont proposés au public qui fait des offres ascendantes, le bien étant adjugé au plus haut enchérisseur.
Note : On ne l'emploie plus guère que pour la vente d'effets mobiliers, souvent avec un sens péjoratif, sauf au Québec, où le sens original est maintenu.