1. (Picardie) Huppe, sorte de toupet ou d'aigrette dont est ornée la tête de quelques oiseaux [3].
2. Branches d'arbres coupées régulièrement pour en faire des fagots.
3. (Vieilli) Levier articulé sur le couvercle de certaines chope à bière.
Appuis sur la coupille pour ouvrir le couvercle !
4. (Archaïsme) Variante de goupille [1].
La cheville du crochet a à son extrêmité un petit trou, dans lequel on met une coupille après que la tige est accrochée.
(Christophe-François Délius, Traité sur la science de l'exploitation des mines par théorie et pratique, T.1, traduit par M. Schreiber, 1778)
5. (Arts) (Mécanique) Petit cylindre, petite cheville métallique, dont on se sert dans l'horlogerie, dans l'armurerie, dans les constructions mécaniques ou métalliques, pour arrêter quelques parties d'un assemblage mécanique.
C'est bien ! dit Martial après avoir vu, visité les clavettes, les goupilles, les écrous, les essieux et le calage des roues.
(Jules Claretie, Le Train 17, 1877)
6. (Nord de la France & Wallonie) Fagot provenant de l'élagage des arbres. [2]
Des stères à brûler, des fagots de rondins, des bourrées de coupilles, des tas d'ételles et des « carottes » d'épicéas s'y empilent.
(Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Item toute coupille de tous halos qui n'a III ans, et li saus qui le couppille porte, chou demeure au trefons comme yretages ; et toute coupille de tous hallos qui a trois ans et deseure est partaule, se parchons y kaoit.
(Franchises, lois et coutumes de la ville de Lille: ancien manuscrit à l'usage du Siège échevinal de cette Ville, publié en 1842, par Brun-Lavainne)
7. Une goupille est un cylindre métallique destiné à être sollicité en cisaillement pour des efforts relativement faibles.
8. (Suisse) S'arrêter, hésiter en récitant ou en déclamant.
Le jeune étudiant nous récita toute la première satire de Boileau sans cotter, sans cotter d'un seul mot.
9. (Suisse, Savoie) Border un lit, mettre les bords de couverture sous le matelas.
Le lit était mal cotté : la couverture est tombée.
10. Variante orthographique du verbe coter.
11. (Pronominal) (Suisse) Ne pas tomber d'accord sur une vente, sur un achat qui allaient être faits ; se tenir à très peu de chose.
On allait conclure le marché, quand un s'est cotté pour vingt francs.
12. (Patois de Normandie) Jaillir. [1]
13. (Suisse) Fermer à Clé.
il a cotté la porte de la maison avant de partir.