1. Laisser aller ce qu'on tenait avec force.
Et Le Gonidec saute à l'eau aveuglante. Il nage tant bien que mal, et donne contre une échelle. Il s'y cramponne, perd connaissance, mais l'instinct fait qu'il ne lâche point prise. Il ne lâchera prise que trois heures plus tard, lorsqu'il sera rejeté à la côte, [?].
(José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, vol. 6, 1936)
2. État de concentration impersonnel.
Il s'agit d'alterner des postures d'auto-étirement extrêmement toniques, suivies de postures de relâchement dont le but est une détente profonde et une bonne circulation énergétique. On utilise d'abord une respiration courte pour oxygéner la musculature pendant l'étirement, et éviter de se fatiguer ; l'autre, plus profonde, permet le lâcher prise et de mobiliser son énergie.
Deux très grands champions m'ont semblé être doués au plus haut point de cette faculté du lâcher-prise extrême-oriental : Rod Laver et Roger Federer,
(Denis Grozdanovitch, La Puissance discrète du hasard, Denoël, 2013, p. 111.)
Certaines personnes ont besoin de toujours tout contrôler. Ils n'acceptent pas leurs limites et perçoivent le lâcher prise comme une véritable faiblesse. Lâcher prise ne veut pas dire renoncer. Au contraire, cela signifie progresser, se libérer de poids inutiles et parfois même changer notre façon de percevoir les choses..
(Melissa Pekel, « Quand le lâcher prise s'impose : 5 signes qui ne trompent pas », Retour à l'innocence, 10 juin, 2012)