1. Parler d'une manière précipitée et peu distincte.
Le vieux Smallways, assis au coin du feu, bredouillant entre ses dents, célébrait la grandeur des temps passés [?]
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 12 de l'éd. de 1921)
2. Forme pronominale de trahir.
3. (Pronominal) Agir contre ses propres intérêts.
Il s'est trahi lui-même en cette affaire.
4. Trouble fonctionnel de la fluidité de la chaîne parlée, avec altérations de son débit et de son rythme. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. Le bégaiement (également appelé bégaiement persistant, bégaiement développemental persistant, ou bégaiement chronique) est un trouble de la parole affectant le débit de la parole caractérisé par des répétitions et prolongations involontaires des sons, syllabes, mots ou phrases, et par des pauses silencieuses involontaires dans lequel le « bègue » (terme désignant un individu souffrant de bégaiement ou d'un trouble lié) est incapable de produire un son. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) le définit comme une « parole caractérisée par une répétition fréquente de sons et de syllabes ou par des hésitations ou pauses fréquentes, pendant au moins 3 mois », et le classe parmi les « troubles émotionnels ou comportementaux ».
6. (Psychologie) Action de bégayer.
Corriger le bégaiement.
Le général, complètement ivre, saluait le jour d'un bégaiement pâteux et la Caille emmenait Fernande, tandis que l'ivrogne, en pleurant, se laissait mettre en taxi.
(Francis Carco, Jésus-la-Caille, ch. V, Le Mercure de France, Paris, 1914)