1. Béer.
Bayer d'étonnement, s'étonner en béant.
2. (Vieilli) Désirer quelque chose avec ardeur ; en ce sens se joint toujours avec la préposition après.
Bayer après les richesses, après les honneurs.
(Louis-Nicolas et Henri Bescherelle, Dictionnaire usuel de tous les verbes français, Vol. 1 (A?E), 1843)
Bayer après la fortune.
3. Ouvrir involontairement la bouche par étonnement ou ennui.
Gabrielle Fumet a trouvé un biscuit dans son panier ! Cela dépasse tellement tout ce que l'imagination la plus folle aurait pu inventer d'impossible, - il est tellement extravagant que Gabrielle Fumet puisse « avoir du dessert », que tous s'émeuvent, bayent, rient, se regardent pour bien se reconnaître et murmurent, en rêve : Gabrielle Fumet !... - (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
4. (Désuet) Convoiter ardemment quelque chose; généralement utilisé avec la préposition 'après'.
Bayer après les richesses, après les honneurs.