(Anthropologie) (Didactique) Fille du frère. Nièce fraternelle. On est pour sa BD un FB ou une FZ.
Le mariage avec une cousine parallèle patrilatérale, en général associé au mariage avec la FZD, a aussi lieu parmi les Arara [?]. Cela nous semble dériver de l'asymétrie paternels/maternel dans ces sociétés uxorilocales (Panara, Karajá, Arara), mettant en évidence encore la nonéquivalence entre germains de même sexe, propre aux régimes semi-complexes [?]. Ajoutons que les Arara épousent la ZD et la BD et que les Bororo ont également la BD comme épouse virtuelle.
(Eduardo Viveiros Castro et Carlos Fausto, La Puissance et l'acte. La parenté dans les basses terres d'Amérique du Sud, dans L'Homme, 1993, tome 33, n°126-128, pp. 141-170)
Le système de règles des Mkako « minerait » l'hypothèse de F. Héritier-Augé (p. 132) sous prétexte que l'énoncé des interdits de redoublement entre consanguins de même sexe ne s'adresse pas explicitement à ceux qui sont liés par une chaîne consanguine croisée (FZ d'une femme et BD d'une femme ; MB d'un homme et ZS d'un homme). [?] Dans le premier cas, si le redoublement entre FZ et BD n'est pas interdit dans l'énoncé, c'est qu'il ne peut pas se faire car son réciproque (FB et BS) l'interdit ; si Ego féminin peut se marier comme la soeur de son père, c'est-à-dire avec le fils du frère du mari de sa tante paternelle, ce dernier ne le peut pas car il redoublerait le mariage de son FB.
(Elisabeth Copet-Rougier et Françoise Héritier, Commentaires sur commentaire. Réponse à E. Viveiros de Castro, dans L'Homme, tome 33, nº125, pp. 139-148, 1993, p. 146)