1. Substantif du participe passé : personne obsédée.
Ce type est un obsédé !
2. (Médecine) Personne dont la principale préoccupation tourne autour de la sexualité.
3. Celui, celle qui se connaît à quelque chose.
? À la vôtre, mes enfants, répondit M. Tagada, qui leva son verre à la hauteur des yeux et but en connaisseur.
(Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Il est bon connaisseur en chevaux.
C'est un grand connaisseur en tableaux.
Faire le connaisseur, la connaisseuse.
Être connaisseur.
[?] or nous verrons plus loin que les auteurs primitifs du Nouveau Testament sont de vertigineux connaisseurs de la littérature hébraïque (biblique et péribiblique) et qu'ils ne l'utilisent certes pas qu'au travers de citations explicites.
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome I, « L'hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 123)
4. Un connaisseur est un spécialiste du goût dans un domaine donné, notamment les beaux-arts ou la gastronomie.
5. (Familier) Élégant.
? Pourquoi tu n'utilises pas la spatule pour retourner les crêpes ? C'est tout de même plus simple ! ? Oui, mais les faire sauter, avoue que c'est plus stylé.
6. (Archaïque, orthographe d'avant 1835) Ancienne orthographe de connaisseur.
7. Femme exaltée.
8. (Populaire) (Sexualité) Homme très porté sur le sexe.
? Enfin? mon mari était ce qu'on peut appeler chaud lapin !? Un chaud lapin ! (elle glousse) J'adore cette expression !
(in René de Obaldia, Choix de textes)
C'était un chaud lapin, disait-on au village, où il passait pour user envers les femmes d'arguments irrésistibles.
(Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
9. (France) Enseignant de l'école élémentaire.
10. Qui manifeste une ardeur opiniâtre.
J'ai beaucoup lu sur Péguy, ce fils de rempailleuse de chaises devenu Normalien, dreyfusard acharné, socialiste de sang et de flammes, polémiste frontal.
(François-Xavier Putallaz, ?Nicolas Buttet & ?Pascal Décaillet, Coups de griffe: chroniques des Temps qui courent, Éditions Saint-Augustin, 2006, p.219)
Au total, la Révolution n'est restée maîtresse du terrain qu'en Russie, après une lutte acharnée des Rouges contre les Blancs, ceux-ci soutenus par les puissances occidentales.
(Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, p.13)
Les mouches étaient plus acharnées que d'habitude.
(Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. IX, Gallimard, 1937)
Le pauvre homme vivotait dans un chaos d'innovations continuelles et acharnées, en un endroit précisément où ces innovations s'effectuaient ostensiblement et impitoyablement.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 6 de l'éd. de 1921)
Une histoire qu'on raconte dans plus d'un département, c'est que, dans bien des cas, des Italiens ont acheté « sans le sous », à tempérament, des propriétés qu'ils ont fini par payer à force de labeur acharné et de sobriété.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
11. (Figuré) Grossier.