1. Soigner quelqu'un avec tendresse, avec affection.
Donc, il se choya, se dorlota et accepta les consolations qu'on lui donnait..
(Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1867)
Cette mère choie trop ses enfants.
Choyé par les siens, protégé par ses aînés, il avait conquis l'assurance, l'arrogance presque de ceux qui se sentent forts.
(Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
2. (Figuré) Conserver une chose avec grand soin.
Ce collectionneur choie ses oeuvres d'art.
3. (Figuré) Avoir pour quelqu'un de grands égards, chercher à lui plaire par toute sorte de prévenances.
A quelques kilomètres de là, j'arrive dans un village dévot, où le prêtre est choyé.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
4. Traiter quelqu'un avec une grande affection et attention, prendre soin de lui avec tendresse.
Donc, il se choya, se dorlota et accepta les consolations qu'on lui donnait..
5. (Fig.) Témoigner de grands égards envers quelqu'un, s'efforcer de lui faire plaisir par diverses attentions.
A quelques kilomètres de là, j'arrive dans un village dévot, où le prêtre est choyé.