1. Dans la plupart des cas, la traînée aérodynamique comporte une traînée de frottement ou visqueuse causée par l'entrainement de la surface « mouillée » du corps par le fluide ; cette traînée de frottement cause une dissipation de l'énergie mécanique de l'écoulement qui se transforme en chaleur. Elle est primordiale pour un corps mince comme une plaque plane ( à incidence nulle par rapport au fluide ) .
2. Qui a perdu son apparence primitive, sa fraîcheur, son éclat.
Il habitait un vieil hôtel particulier qui était maintenant assez défraîchi.
3. Qui est gluant, collant comme de la poix.
(Figuré) ? [?] et la maison semblait plongée dans un profond sommeil, sans rêves, comme poisseux.
(Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Une mèche de cheveux, poisseuse de gomina, lui pendait sur le nez, en baguette de tambour, [?].
(Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Quand l'animal veut s'offrir un insecte, il lui expédie sa langue poisseuse, où il le prend comme à la glu.
(Jean Rostand, La Vie des crapauds , 1933)
4. Qui a quelque humidité, qui est un peu mouillé. Se dit surtout de la peau rendue humide par la sueur.
Ce serait affreux, n'est-ce pas ? si vos mains traversaient soudain une petite vapeur moite, l'âme de votre père ou de votre aïeul ? (Sartre)
Être tout moite de sueur.
Avoir les mains moites.
5. Femme de la halle et, par extension, femme qui a des manières hardies et des expressions grossières.
Elle n'a vraiment pas froid aux yeux, une vraie poissarde !
Elle a le ton, les manières, la voix d'une poissarde.
Et là une bagarre de poissardes, ivres ; un peu plus loin un seul policeman et des maisons tapies dans l'ombre, de hautes maisons, des maisons à dôme, des églises, le Parlement, et la trompe d'un bateau à vapeur sur le fleuve, un son creux, comme une corne de brume.
(Virginia Woolf. Mrs. Dalloway, 1925. Traduction de Marie-Claire Pasquier, version parue dans la Bibliothèque de la Pléiade. Folio classique, Gallimard, 1994. p. 280)