1. Feuille souple ou rigide affichant un message, ou une image, imprimé ou écrit que l'on applique contre les murs pour donner connaissance au public de quelque chose.
Les petits chevaux des Cosaques escaladent les amas de décombres, entre des lambeaux de murs placardés d'affiches portant la dernière proclamation de Goebbels : « Tout Allemand doit défendre sa capitale. Les hordes rouges seront arrêtées. »
(Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.326)
[?], elle considéra, sans bouger, une affiche qui représentait une gitane devant un paysage andalou.
(Pierre Louÿs, Psyché, 1927, p. 137)
[?], je lis avec effarement, à plusieurs encoignures, des affiches enluminées [?]. « Engagez-vous dans l'armée coloniale ! » s'écrie l'autre, toute enluminée de perroquets, toute rehaussée de nudités affriolantes.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Elle collectionne aussi toutes les plaques officielles des rues, et à chaque instant un généreux donateur arrive, apportant des panonceaux ou des affiches.
(Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)