1. Vaine gloire que l'on tire de petites choses.
Mais ce n'est là qu'une frime. Au fond, Grévy a pris le goût de l'Élysée ; il n'est pas insensible à la gloriole et aux menus avantages matériels de la présidence.
(Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.247)
[?] toujours est-il que j'ai eu la croix et que j'ai été porté à l'ordre du jour. C'est le plus beau de mon affaire ; j'avoue que j'ai eu un instant de gloriole [?].
(Comtesse de Ségur, L'Auberge de l'Ange-Gardien, 1888)
A supposer, par exemple, [?] qu'il n'eût pas nui à une personne contre laquelle il se croyait des griefs, [?], aussitôt se glissait, s'insinuait, en lui, une certaine satisfaction et une certaine gloriole, aboutissant à cette inepte conclusion qu'il était supérieur à bien d'autres ; [?].
(Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
C'est pour la gloriole qu'il rapatrie son enfant à Gentilly?que ça va faire bien dans tout le quartier cet enterrement du jeune héros.
(Alphonse Boudard, Le corbillard de Jules, Éditions de la Table Ronde, 1979, page 104)
2. Satisfaction orgueilleuse et souvent excessive tirée d'un succès ou d'une reconnaissance jugés mineurs.
[...] toujours est-il que j'ai eu la croix et que j'ai été porté à l'ordre du jour. C'est le plus beau de mon affaire ; j'avoue que j'ai eu un instant de gloriole [...].