1. (Psychologie) Liaison spatiale entre des éléments, dans la perception visuelle des formes.
2. (Théorie des graphes) Lien entre les sous-graphes connexes d'un graphe.
3. (Mathématiques) Ce qui est connexe, d'un seul tenant : qualité d'un espace qui n'est pas union disjointe de deux parties fermées non vides.
4. (Droit) Lien entre deux demandes lorsque celles-ci sont étroitement liées entre elles, si bien qu'en les jugeant séparément, on risque d'aboutir à une contrariété de jugements.
5. (Topologie) Caractéristique de ce qui est connexe. Propriété d'être connexe ou connexe par arcs.
6. (Didactique) Liaison d'une chose avec une ou plusieurs autres du même genre.
Les thérapeutes sont souvent amenés à définir le système qu'ils recevront en fonction des divers niveaux de connexité familiale : connexité spatio-temporelle des personnes vivant sous le même toit, ou éloignées mais maintenant d'autres proximités, connexité générationnelle et transgénérationnelle, connexité émotionnelle et fantasmatique.
La connexité qui existe entre ce phénomène et les phénomènes éruptifs était une fois de plus démontrée.
(Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
7. La connexité est une notion de topologie qui formalise le concept d'« objet d'un seul tenant ». Un objet est dit connexe s'il est fait d'un seul « morceau ». Dans le cas contraire, chacun des morceaux est une composante connexe de l'objet étudié.
8. En droit, le mot connexité s'utilise en procédure pour désigner le lien qui peut exister entre deux ou plusieurs affaires concernant les mêmes parties lorsque ces procédures sont pendantes devant la même juridiction et qu'il existe un intérêt à les juger ensemble. Bien entendu si, par la suite, le juge s'aperçoit que c'est à tort que la jonction a été prononcée, ou que des faits nouveaux ne la justifient plus, il peut ordonner la disjonction des instances précédemment jointes.