1. Gantelet d'une armure, ou partie du gantelet, qui ne recouvre que la moitié supérieur de la main, laissant les doigts découverts.
À cette extrémité, dont le rebord était percé d'une suite de petits trous, se fixait ordinairement un miton ou un gant de maille.
(Gazette des beaux-arts, volume 1, 1878)
2. (Cuisine) Panade à base de pain bouilli avec d'autres ingrédients.
Les malades ont toujours été bien soignés et respectés dans nos fermes. Pour eux, la bouillie était de rigueur, ainsi que l'omelette sucrée. Le Haut-Pays leur offrait le miochon ou miton, appelé aussi panade.
(Simone Morand, Cuisine traditionnelle de Bretagne, 1998)
Soupe aux mitons, sorte de panade faite avec des morceaux de pain.
3. (Désuet) Mitaine, gant qui, ne couvrant que la moitié de la main, laisse les doigts découverts.
MM. Leignadier et Daumas, fabricans dans la même ville, avaient exposé des gants de soie amadis, bordés à fleur, des gants et des mitons en fil d'Écosse.
(M. Monbrion, Dictionnaire universel du commerce, de la banque et des manufactures, tome 1, 1851)
4. Le mot miton recouvre plusieurs acceptions. La plus ancienne est celle de gant sans doigts utilisé pour les travaux, la chasse. Le terme de mitaine le remplace au fil du temps . À partir du XIIe siècle il sert à désigner le gant en mailles de fer dans le prolongement du haubert dont il fait partie intégrante : tous les doigts sont dans la même large poche et il ne doit donc pas être confondu avec le moufle au pouce séparé. La plus ancienne figuration des mitons dans le cadre de l'armement défensif s'observe sur un sceau de Richard Coeur de Lion daté de 1195 : ses gants sont pourvus d'une fente qui permet de les enlever partiellement en les laissant pendre. L'intérieur des mitons peut être en toile ou en cuir pour plus de confort. Le miton disparaît presque totalement à la fin du XIIIe s., remplacé par le gantelet de fer et la manicle. Il connaît un bref regain de faveur au XIVe s. - il est alors utilisé par la cavalerie - avant de tomber dans l'oubli tout du moins dans le costume militaire. Le terme miton est souvent employé de façon abusive pour désigner un gantelet de fer. Cette pièce d'habillement se retrouve dans l'habillement civil au XVIIIe siècle, il est alors de soie noire ou de velours, éventuellement garni de dentelles, et sert à garantir le bras du froid .
5. (Désuet) Gant ne recouvrant que la partie inférieure de la main, les doigts restant à découvert.
MM. Leignadier et Daumas, fabricans dans la même ville, avaient exposé des gants de soie amadis, bordés à fleur, des gants et des mitons en fil d'Écosse.
6. (Armurerie) Partie d'un gantelet d'armure ne couvrant que le haut de la main et laissant les doigts libres.
À cette extrémité, dont le rebord était percé d'une suite de petits trous, se fixait ordinairement un miton ou un gant de maille.
7. (Cuisine) Préparation culinaire consistant en une panade faite de pain bouilli et mélangé avec différents ingrédients.
Les malades ont toujours été bien soignés et respectés dans nos fermes. Pour eux, la bouillie était de rigueur, ainsi que l'omelette sucrée. Le Haut-Pays leur offrait le miochon ou miton, appelé aussi panade.