1. Du point de vue de l'écologie et de l'écologie du paysage, l'artificialisation des paysages, milieux et biotopes est l'un des facteurs de fragmentation écologique des habitats naturels et de dégradation qualitative des paysages. C'est un des facteurs retenus pour le calcul d'écopotentialité d'une parcelle, d'une région ou d'un élément écopaysager. C'est aussi un facteur d'homogénéisation ( génétique, taxonomique et fonctionnelle ) , très défavorable au maintien de la biodiversité. En favorisant les espèces ubiquistes au détriment des espèces spécialistes, beaucoup plus variées, l'homogénéisation anthropique du Vivant ( Biotic homogenization pour les anglophones ) a des impacts graves, immédiats et futurs, sur les processus écologiques et évolutifs . Des chercheurs plaident pour que l'on étudie mieux les implications de cette homogénéisation pour la conservation et pour que l'on promeuve rapidement une gestion restauratoire et adaptative, proactive, qui engage de manière mieux maîtrisée la composante humaine du « mélangeur anthropique » que sont devenues les activités humaines pour le biote planétaire .
2. L' artificialisation du sol ou d'un milieu, d'un habitat naturel ou semi-naturel est la perte de ses qualités : sa naturalité, qualité qui inclut une capacité autoentretenue à abriter une certaine biodiversité, des cycles naturels ( cycles du carbone, de l'azote, de l'eau, de l'oxygène? ) et ses qualités biogéochimiques ( puits de carbone par exemple ) . Elle s'accompagne généralement d'une perte de capacité d'auto-cicatrisation de la part du milieu ( moindre résilience écologique ) .
3. L? artificialisation du sol ou d'un milieu, d'un habitat naturel ou semi-naturel est la perte de ses qualités : sa naturalité, qualité qui inclut une capacité autoentretenue à abriter une certaine biodiversité, des cycles naturels ( cycles du carbone, de l'azote, de l'eau, de l'oxygène? ) et ses qualités biogéochimiques ( puits de carbone par exemple ) . Elle s'accompagne généralement d'une perte de capacité d'auto-cicatrisation de la part du milieu ( moindre résilience écologique ) .