1. Qui appartient à la syntaxe.
Chaque élément grec rentre parfaitement, sans violence, dans le moule syntaxique sémite dont le grec même singe (bizarrement pour un lecteur grécisant, normalement pour un lecteur hébraïsant) le plus nettement possible les contours structurels. En schématisant à peine, on doit affirmer que le Nouveau Testament paraît, dans l'ensemble, écrit en hébreu à l'aide de mots grecs : c'est cela, une traduction littérale, à la fois un changement de vocabulaire et une identité maximale du point de vue syntaxique.
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome I, « L'hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 25)
On verra en particulier que « -aille » est indifférent à la catégorie syntaxique de sa lexie de base et qu'il hérite de cette catégorie [?]
(Marc Plénat, Poissonnaille, poiscail (et poiscaille). Forme et sens des dérivés en -aille, 1999)