1. (Botanique) Genre d'arbres ou arbustes forestiers monoïques à feuilles caduques, et aux fleurs en chatons.
C'est la raison pour laquelle 30 participants prirent, vers 14 heures, les routes des forêts de Seillon et Certines, avec le secret espoir d'admirer les frondaisons d'automne, un peu tôt cependant pour la magie des bois aux bouleaux et acacias d'or, et des fayards rouges.
(Bulletin de la Société des naturalistes et des archéologues de l'Ain, 1963, vol.77, p.144)
Si je ne vieillis pas, gamin, c'est que je bois la sève des bouleaux au printemps. Ça dépure, ça fait pisser par pintes.
(Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Nous gagnâmes une clairière entourée de pins sombres, parmi lesquels se détachaient comme des squelettes quelques rares bouleaux blancs.
(Chevalier Léopold de Sacher-Masoch; Le Legs de Caïn (Contes Galiciens), traduction anonyme de 1874)
On y plante principalement des pins, des bouleaux, des marsaults, et des aulnes ; quelques-unes de ces essences réussissent assez bien.
(Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, Charleville : E. Jolly, 1869, p.159)
2. [noun] A wood largely populated with birch trees.
3. Le bouleau produit un pollen très allergisant, à peu près 8 % de la population mondiale y étant sensible.
4. Les bouleaux font partie de la famille des bétulacées et du genre Betula . La plupart des espèces sont des arbres ; quelques-unes, comme Betula nana, sont des chaméphytes.
5. Le terme bouleau procède de l'ancien pluriel du mot boulel ( jadis un boulel, des bouleaux ) . L'ancien français boulel est le diminutif de l'ancien français boul, bououl ( cf. un boulay ou une boulaie, « bois, forêt où le bouleau domine » ) . Le terme boul est issu du latin vulgaire betullus ( < latin classique betulla ) d'origine probablement celtique ( gaulois ) , sur la base de *betuo-, thématisation de *betu-, dont est issu le nom brittonique du même arbre : breton bezv, gallois bedw et vieil irlandais beithe « bouleau » . *betu-/betto pourrait désigner à l'origine en celtique, la poix ( goudron de bouleau ) obtenue en chauffant de jeunes arbres pleins de sève et équivalent du latin bitumen . Plus tard, le mot évolue en betun pour désigner une boue en train de se solidifier. Michel Roussillat suggère que le mot bitume et béton tirent tout deux leur origine de ces désignations .