1. Sommation par laquelle une personne est avertie que le terme où elle doit remplir une certaine obligation approche ou est passé, en sorte qu'elle ne puisse en alléguer l'oubli ou l'ignorance.
2. La mise en demeure (du latin mora, retard) est un moyen pour un créancier de constituer un débiteur en demeure, généralement en lui envoyant une lettre. La mise en demeure se distingue par rapport à la demeure de plein droit, qui a lieu automatiquement à la survenance d'un événement.
3. (Pronominal) Se saisir de façon très ferme, avide ou désespérée.
? La perche, une perche, reprit Grangibus qui ne perdait plus le nord. [?]Il s'y agrippa désespérément et les cinq sauveteurs, se cramponnant comme ils pouvaient à l'autre bout, amenèrent enfin, à plat ventre, au rivage le malheureux pêcheur de grenouilles.
(Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
4. En épidémiologie infectieuse, procédure de surveillance consistant en une transmission au médecin inspecteur de santé publique des directions régionales de la santé (précédemment des DDAS), par les médecins et les biologistes, par voie postale, de données individuelles rendues anonymes concernant les cas observés de certaines maladies infectieuses. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. Action de notifier, de faire savoir dans les formes prescrites par la loi.
Notification leur en a été faite.
6. (Informatique) Information, avertissement ou alerte.
Une notification apparaît alors dans la zone de notification.
7. Acte par lequel on notifie.
Donner, recevoir notification d'une chose, d'un arrêt.
8. Acte par lequel on notifie.
Qu'il s'agisse d'une entrée ou d'une sortie de prison, d'une libération ou d'un transfèrement, ou simplement de la notification d'une décision administrative ou judiciaire (comme un arrêté d'expulsion, par exemple), le but est toujours le même : conserver une empreinte suffisante de la personnalité pour pouvoir identifier la description présente avec celle que l'on pourrait être amené à relever ultérieurement.
(Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. xiii-xvi)
9. Qui harcèle, qui importune sans cesse.
10. Commandement exprès, énoncé d'une manière formelle et impérative.
Le notaire de Cazals m'informa qu'il avait pris cette disposition le jour où mon unique héritage familial ? la maison de ma tante Agathe ? venait d'être mis aux enchères sur injonction du ministère public.
(Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy, Calmann-Lévy, 2010, p. 14)
Sa femme s'étant obstinément refusée à céder à ses injonctions, il se résigna de fort méchante humeur à vaquer à ses travaux quotidiens dans la ferme?; [?].
(Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Il paraît que le désespoir avait donné à cette courte, mais énergique injonction, un accent de menace qui résonna formidablement aux oreilles de Maurice, car il s'arrêta tout court.
(Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
11. L'ordonnance restrictive est spécifique au droit des États-Unis. C'est un ordre juridique émis par un tribunal qui oblige une personne à cesser de nuire à une autre personne ou à rester éloigné d'elle en prévention. L'ordonnance de restriction est aussi parfois appelée injonction ou ordonnance de protection. Les modalités varient en fonction des États. Les lois qui encadrent l'ordonnance restrictive définissent la nature de la protection dont peut bénéficier la victime, l'aide qui peut être mise en place et les modalités d'application.