1. [noun] Alternative name for nitrocellulose.
2. Variante de fulmi-coton.
La poudre à gros grains a fait son temps. Celle dont je me sers est le fulmicoton, dont la puissance expansive est quatre fois supérieure à celle de la poudre ordinaire, puissance que je quintuple encore en y mêlant les huit dixièmes de son poids de nitrate de potasse !
(Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, Paris, 1879)
3. La nitrocellulose ou nitrate de cellulose est un ester de cellulose, explosif, dérivé de la cellulose. Il fut utilisé dans les munitions sous forme de fulmicoton, coton-poudre ou encore pyroxyle.
4. (Chimie) Coton qu'une préparation chimique a rendu détonant comme la poudre.
Or le coton, combiné avec l'acide azotique (acide nitrique) à froid, se transforme en une substance éminemment insoluble, éminemment combustible, éminemment explosive. Il y a quelques années, en 1832, un chimiste français, Braconnot, découvrit cette substance, qu'il appela xyloïdine? en 1846, Shonbein, professeur de chimie à Bâle, la proposa comme poudre de guerre. Cette poudre, c'est le coton azotique? - Ou pyroxyle, répondit Elphiston. ? Ou fulmi-coton répiqua Morgan.
(Jules Verne, De la terre à la Lune)
Un morceau de ouate trempé quelques minutes dans l'acide concentré, puis lavé et desséché, se transforme en un corps de même apparence, mais extrêmement inflammable. C'est le coton-poudre ou fulmi-coton, qui brûle très rapidement en ne donnant que des gaz ; on le comprime en cartouches et on l'emploie dans les mines à la place de la poudre.
(Berthe Bussard et Hélène Dubois, Leçons élémentaires de chimie, p. 85, Belin frères, Paris, 1897)
5. (Chimie) Coton, ou plus généralement cellulose rendue explosive par l'action directe de l'acide nitrique.
Un morceau de ouate trempé quelques minutes dans l'acide concentré, puis lavé et desséché, se transforme en un corps de même apparence, mais extrêmement inflammable. C'est le coton-poudre ou fulmi-coton, qui brûle très rapidement en ne donnant que des gaz ; on le comprime en cartouches et on l'emploie dans les mines à la place de la poudre.
(Berthe Bussard et Hélène Dubois, Leçons élémentaires de chimie, p. 85, Belin frères, Paris, 1897)
Or le coton, combiné avec l'acide azotique (acide nitrique) à froid, se transforme en une substance éminemment insoluble, éminemment combustible, éminemment explosive. Il y a quelques années, en 1832, un chimiste français, Braconnot, découvrit cette substance, qu'il appela xyloïdine? en 1846, Shonbein, professeur de chimie à Bâle, la proposa comme poudre de guerre. Cette poudre, c'est le coton azotique? - Ou pyroxyle, répondit Elphiston. ? Ou fulmi-coton répiqua Morgan.
(Jules Verne, De la terre à la Lune)
6. Schönbein comprit les possibilités ouvertes par cette découverte. La poudre à canon, dont l'usage avait dominé les champs de bataille depuis cinq siècles, explosait en dégageant une fumée noire et compacte, qui salissait les artilleurs, encrassait l'âme des canons et des fusils, et gênait la vision du champ de bataille. La nitrocellulose donnait la clef d'une « poudre sans fumée » ; comme on l'utilisa d'abord pour propulser les obus d'artillerie, elle fut appelée « fulmicoton ».