1. Une cité ouvrière est un « ensemble concerté d'habitat ouvrier, généralement mono-familial » selon la définition usitée par les services de l'Inventaire du patrimoine culturel français. Elle constitue, à l'origine, une zone essentiellement résidentielle exclusivement destinée aux ouvriers d'une même usine et à leur famille. Elle peut être accompagnée d'équipements collectifs. Dans la plupart des cas, elle est mise à disposition par le patron de l'usine.
2. Variante orthographique de HLM.
3. Langage courant. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
4. Immeuble de logement géré par un organisme d'habitation à loyer modéré, public ou privé, qui bénéficie d'un financement public partiel.
En ménage dans un HLM de Pantin (Seine-Saint-Denis) avec un professeur (?), elle s'en sort.
(Libération, 28 février 2008)
Le directeur de cabinet de Christine Boutin habite une HLM de la ville de Paris.
(Libération, 18 décembre 2007)
Il faut savoir ce que l'on aime
5. Un logement social est un logement destiné, à la suite d'une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes qui auraient des difficultés à se loger sur le marché privé . L'expression sert aussi à désigner le secteur économique constitué par ce marché immobilier et les politiques d'économie sociale qui président à son administration.
6. Un grand ensemble, parfois qualifié de cité, est un type de forme urbaine, généralement de grande étendue, censé accueillir un grand nombre d'habitants, et dans une certaine mesure caractérisé par le caractère répétitif de ses bâtiments.
7. [noun] A group of, often architecturally similar, buildings built at the same time. Primarily for residential accommodation, estates may also include commercial facilities.
8. Un immeuble d'habitation, ou immeuble collectif, est un bâtiment collectif à usage d'habitation. Il peut être découpé en appartements formant des « parties privatives », auxquelles sont adjointes des « parties communes » constituées notamment de passages, de locaux techniques et de jardins.
9. (Géographie) Étendue de pays qui entoure une ville et qui en est souvent une dépendance.
Nous rencontrons dans la banlieue de pauvres jardinets où les indigènes cultivent quelques légumes, et qu'ils ornent de saules , de sureaux et de groseilliers ; [?].
(Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.35)
De l'autre, ce sont les conflits autour de la définition et du contrôle (c'est-à-dire de l'appropriation) d'espaces d'appartenance collective ? ce qu'on appelle de plus en plus, sans précision, « les banlieues », ou « les quartiers » (le pluriel sert à distinguer implicitement cette notion, purement politique, du concept spatial qu'est la banlieue ou le quartier?).
(Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L'Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat?, 2007)
L'opposition souvent faite entre banlieues françaises, réputées populaires et terres d'exclusion, et les banlieues anglo-saxonnes, réputées pavillonnaires et peuplées par les classes moyennes ou riches, est largement fausse. À Paris, la banlieue qui s'est d'abord développée, dans la première moitié du 19e siècle, est la banlieue bourgeoise (Maisons-Laffitte, Le Vésinet?), et c'est pour la desservir que le chemin de fer est apparu (ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye). http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=7006
(techno-science.net)
10. La banlieue est le territoire qui entoure un centre-ville. Le terme peut parfois être rapproché de la ville-dortoir à vocation essentiellement résidentielle, mais la banlieue accueille généralement différentes activités et possède des centralités propres. Les banlieues sont souvent en France des communes administrativement indépendantes des villes centres principales, même si elles sont de plus en plus regroupées au sein de communautés d'agglomérations indépendantes ou non d'une ville principale. La notion de banlieue dénote des formes urbaines différentes de celles de la ville sans pouvoir exister de façon totalement indépendantes de celles-ci. En 1968, le philosophe Henri Lefebvre dans le droit à la ville critique la fabrication productiviste des banlieues et explique en détail, ce qui distingue la ville et la banlieue. Aujourd'hui dans les médias, « les banlieues » sont souvent à tort réduites à certaines cités et à d'autres grands ensembles sensibles caractérisés par un déficit d'intégration sociale, un taux de chômage plus important que la moyenne, l'existence d'une économie parallèle, ou encore des phénomènes de violences urbaines. Ces cités et grands ensembles sont l'objet de politiques publiques importantes et sont notamment fortement étudiés par la sociologie. Ils peuvent également se caractériser par leur dynamisme, la présence d'une vie commune et de réseaux de solidarité plus forts que dans le reste de la banlieue. L'existence des banlieues est le résultat d'un débordement de la ville au-delà de ses murs ou limites (souvent inhérent à l'existence de ces limites) ou encore d'un étalement urbain, si ce n'est la mise en oeuvre volontaire d'une relégation sociale ou le choix de vivre dans un contexte différent de celui d'une grande ville.
11. La banlieue désigne la ceinture urbaine qui entoure une ville-centre. Elle est constituée des communes environnantes de la ville-centre autrefois d'anciens faubourgs extra-muros, et progressivement rattachées à elles par l'étalement urbain. Les banlieues sont souvent en France distinguées par leur distance à la ville-centre. On trouve la proche banlieue, plus généralement appelée « petite couronne » autour de la ville-centre, et grande banlieue, qui désigne les communes les plus périphériques rattachées au périurbain. La notion de banlieue dénote des formes urbaines différentes de celles de la ville sans pouvoir exister de façon totalement indépendantes de celles-ci. L'existence des banlieues est donc le résultat d'un débordement de la ville au-delà de ses murs ou limites (souvent inhérent à l'existence de ces limites) ou encore d'un étalement urbain.