1. La phrase peut être complétée, comme souvent en sanskrit, par la copule ? sous-entendue et donc non prononcée ? asti (le verbe « être » à la 3e personne du singulier), et par la 7e syllabe, qui pourrait avoir été choisie comme syllabe germe représentant Tchènrézi (spyan ras gzigs) / Avalokiteshvara (avalokite?vara) en partie parce qu'elle est, en sanskrit, une abréviation (??? / hr??) du mot « coeur » (qui se dit hr?daya ou, surtout aux cas obliques, hr?d) [30]. Elle retrouve donc ici son sens premier d'abréviation de la seconde forme du mot sanskrit, mise au génitif : hr? [da]?. La signification de la phrase complétée est alors : « Le joyau [est] dans le lotus [du coeur]. »
2. Le sixième des sept psaumes de la pénitence, qui commence en latin par les mots de profundis, et qui sert ordinairement de prière pour les morts.
Dire un de profundis pour quelqu'un.
Chanter le de profundis.
3. Le psaume 130 (129 dans la numérotation grecque) est souvent appelé par ses premiers mots en latin, De profundis. Son nom hébreu est (Shir HaMa'alot) MiMa'amakim. C'est le sixième psaume pénitentiel. Dans la tradition de l'Église catholique romaine, il fait partie des prières pour les morts : il est récité lors de l'enterrement. Il fait aussi partie des quinze cantiques des degrés. Il a très souvent été mis en musique. Il est passé à la postérité dans la littérature ou dans la musique, son nom latin étant utilisé pour des oeuvres profanes parfois éloignées de son sens originel.