1. Savoir ayant un rapport direct ou indirect à l'homme et dont le caractère scientifique, du fait même de son sujet, quand bien même il se veut rationnel, raisonné et méthodique, manque de la rigueur axiomatique propre aux sciences naturelles. Note d'usage : Le terme est majoritairement utilisé au pluriel.
La psychologie peut-elle être considérée comme une science humaine ?
2. L'humanité considérée dans son ensemble.
Au milieu de cet entraînement général vers l'Afrique, l'Asie est négligée d'une manière vraiment inexplicable. Presque tout reste à découvrir dans cet antique berceau du genre humain.
(Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L'Altai, son histoire naturelle, ses mines et ses habitants, Revue des Deux Mondes, T.11, 1845)
3. (Collectivement) Ensemble de l'humanité, des êtres humains.
Aucun biologiste ni éthologue, qu'il soit évolutionniste ou non, n'établit de différence fondamentale entre les lois biologiques régissant le monde animal et celles régissant l'espèce humaine.
(La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, no 58, automne 2005, p. 17)
L'espèce humaine elle-même, par ses déboisements acharnés au cours des siècles, a fini par créer des conditions telle que l'oeuvre aveugle de la destruction de la montagne s'est trouvée accélérée.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Dans l'espèce humaine, la Parthénogénèse n'a été vue que par les yeux de la foi ; il n'en est pas ainsi dans les rangs inférieurs de l'animalité, [?] .
(Yves Delage & Marie Goldsmith, La Parthénogénèse naturelle et expérimentale, Flammarion, 1913, p.2)
4. La notion de race humaine fut employée pour établir des classifications internes à l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels,. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du XXe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n'est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d'une même population qu'entre groupes différents,. Le consensus scientifique actuel rejette en tout état de cause l'existence d'arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de race, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques, comme les identités.