1. Impulsion, chez l'homme, à répéter l'acte sexuel avec une fréquence inhabituelle pour le milieu socioculturel. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. (Vieilli) (Médecine) Hypersexualité ou sexualité compulsive chez l'homme.
Tout satyriasis qui se change en gonorrhée est tout à fait difficile à guérir : cette gonorrhée fait, avec le temps, maigrir les lombes et les fesses.
(Rufus d'Ephèse, Sur le satyriasis et la gonorrhée, traduit par C. Daremberg et E. Ruelle, Paris, 1879)
La verge est quelquefois attaquée d une maladie où elle reste dans une tension convulsive accompagnée d une palpitation voluptueuse. Cet accident est le Satyriasis des Grecs. Le Priapisme en est différent par le dé de volupté dans l'érection & par roideur de cette partie qui est attaquée alors d'une convulsion permanente qui selon quelques observations peut causer la mort.
(Tableau des maladies, Paris, 1716)
3. L'hypersexualité, aussi appelée « sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel. Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie (composé de « nymphe », divinité féminine de la mythologie gréco-romaine souvent représentée sous les traits d'une jeune fille nue, et du mot grec mania (?????) signifiant « folie »). Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de « satyres », créatures de la mythologie grecque qui incarnent la force vitale de la nature).
4. Comportement lubrique chez l'homme.
Les femmes qui aiment faire l'amour sont nymphomanes?Et les hommes dans le même cas, ils sont quoi ? Normaux ? Le satyrisme est la condition normale des hommes.
(blogue)
Le satyrisme n'est que l'exagération de la masculinité.
(Henry de Montherlant, Pitié femmes, 1936, p. 1150)
5. Le saturnisme est la maladie correspondant à une intoxication aiguë ou chronique par le plomb. Ce nom fait référence à la planète Saturne, symbole du plomb en alchimie.
6. (Médecine) Intoxication par le plomb, ses vapeurs ou ses sels, qui pénètrent dans l'organisme par voie digestive ou respiratoire et dont la toxicité est essentiellement hématologique, neurologique et rénale.
Pour une suspicion de saturnisme, le médecin va effectuer une plombémie.
(Epinal : «Le plomb met entre 15 et 20 ans à s'éliminer», Vosges Matin le 1er décembre 2016)