1. Mouvements rythmiques des mâchoires étroitement serrées l'une contre l'autre, avec grincement des dents, pouvant s'observer au cours du sommeil et, dans ce cas, sans conscience des troubles. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. (Médecine) Pathologie entrainant un grincement des dents ou une contracture soutenue de la mâchoire.
La piste du rôle des neuromédiateurs du système nerveux central dans l'initiation du bruxisme est actuellement privilégiée, bien que l'aspect multifactoriel (stress, drogues, médicaments,...) reste certain.
(Frank Mamane, Bruxisme : approche thérapeutique, Université Denis Diderot, 2009)
3. Le bruxisme (du grec brugmos ??? ? ???? « grincement des dents ») est une parafonction manducatrice (mouvement inconscient sans but précis concernant l'appareil manducateur) soit par serrement soit par mouvements latéraux, nommé alors grincement de dents. Cette parafonction qui au niveau évolutif sert aux enfants à éliminer leurs dents de lait et disparaît généralement à l'apparition de la denture définitive, peut se manifester chez le bruxomane pendant la journée mais plus souvent durant le sommeil, il est alors généralement inconscient et ne se réveille pas.
4. (Médecine) Synonyme de bruxisme.
La cause du bruxisme serait principalement liée au stress. D'après une étude récente, l'importance de cette pathologie augmenterait en fonction de l'anxiété ressentie la veille. En clair, plus l'angoisse est grande et plus on a de chance de mastiquer dans le vide et de produire des bruits gênants, voire insupportables pour notre voisin. Sans compter que la bruxomanie sévère entraîne, sur le long terme, une usure prématurée et excessive des dents, qui finissent par se fragiliser, se fracturer et tomber.
(Femme magazine, Bruxomane, mais je me soigne, 25 mars 2010, )