Terrain uni et sablonneux le long de la mer ou d'une grande rivière.
Deux fois par jour la mer reçut ordre de se lever de nouveau dans son lit et d'envahir ses grèves.
(François René Chateaubriand, Génie, I, IV, 4. ? cité par Littré)
Chaque soir, lorsque sonnait le couvre-feu, les chiennetiers lâchaient les dogues hors des murs et malheur à qui rôdait alors à travers les grèves où les navires étaient échoués à mer basse, [?].
(Henri-Georges Gaignard, Connaître Saint-Malo, p.160, éd. Fernand Lanore, 1973)
Soumise à des alternatives d'émersion et d'immersion d'amplitude et de durée variables, la grève est occupée par des groupements [?] constitués essentiellement par des espèces amphibies adaptées aux « variations du niveau hydrostatique ».
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 54)
En parcourant les grèves laissées à sec par la marée, je faisais lever de nombreuses tribus d'oiseaux de rivage [?]
(Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L'Archipel de Chausey, souvenirs d'un Naturaliste, La « Revue des Deux Mondes », tome 30, 1842)
Démocrite aurait trouvé aux rives du Jourdain et aux grèves de la mer Morte un aspect enchanteur.
(Jules Verne, Claudius Bombarnac, Claudius_Bombarnac/4, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/46)
Kalumah fut plongée dans l'eau froide dont la fraîcheur la ranima, et quelques instants plus tard, une lame la jetait mourante sur une grève de sable.
(Jules Verne, Le Pays des fourrures, 2 partie, ch. 9, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873, p. 291)