1. Ensemble d'habitations de fortune habité par des personnes avec peu de moyens, construit en marge de grandes agglomérations.
2. Un bidonville, comme défini par le Programme des Nations unies pour les établissements humains, est la partie défavorisée d'une ville caractérisée par des logements très insalubres et construits par les habitants avec des matériaux de récupérations, une grande pauvreté et sans aucun droit ou sécurité foncière. D'après les Nations unies, le pourcentage de citadins qui vit dans des bidonvilles est passé de 47 à 37 % dans les pays en développement entre 1990 et 2005. Cependant, à cause de l'accroissement de la population mondiale et surtout de la population urbaine, le nombre d'habitants des bidonvilles est en augmentation. Un milliard de personnes sur la planète vivaient dans des bidonvilles en 2008 et les prévisions sont de deux milliards pour 2030.
3. Zone de misère dans une ville, un quartier, le plus souvent au Brésil ou en Amérique du Sud.
4. (Urbanisme) Cité (ensemble de quartiers) réservée aux Noirs au temps de l'apartheid.
Dans son étude sur les townships du Cap, Houssay-Holzschuch (1999) note que plusieurs décennies d'enfermement spatial ont participé à y installer avec rigidité des pratiques culturelles.
(Sylvain Cubizolles, Le football en Afrique du Sud, 2010)
5. (Canada) Canton, unité cadastrale de base du maillage mis en place en 1785 à l'ouest des Appalaches au Canada.
1er juillet 1845 : Création de la municipalité de canton de Grenville, «comprenant le township et l'augmentation de Grenville, avec le township de Harrington».
(Serge Courville (dir.), Paroisses et municipalités de la région de Montréal au XIXe siècle (1825-1861), 1988)
6. Un township est, aux États-Unis, une unité administrative à l'intérieur d'un comté.
7. Le township désigne, en Afrique du Sud, des quartiers pauvres et sous-équipés réservés aux non-blancs. Ces zones urbaines sont principalement occupées par des populations noires ou coloured, mais aussi par des travailleurs indiens déplacés de force au nom des lois sur l'apartheid.
8. En milieu rural, groupe d'habitations à l'écart d'une commune, à laquelle il est rattaché administrativement.
De même, pour le département de Seine-et-Marne, le dictionnaire topographique paru en 1954 permet de relever les noms de 87 localités disparues : 4 seulement sont données pour paroisses ou villages ; les autres sont des hameaux ou encore des écarts de 3 ou 4 maisons.
(Jean-Marie Pesez et Emmanuel Le Roy Ladurie, Les villages désertés en France : vue d'ensemble , dans Économies, Sociétés, Civilisations, 1965, vol.20, n° 2, p. 261)
Les jours lui sont comptés et, après, il ira s'encagnarder dans son hameau, à l'abri des vents mauvais et en dehors de toute civilisation.
(Micheline Boussuge, Barthélémy le ferblantier, Archipel, 2009)
(Par hyperbole) ? Nous possédons ici même, en plein Paris, un hameau à peu près inconnu malgré son nom illustre, et qui est la Butte.
(Pierre Louÿs, La Ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
Au terme d'un ancien chemin usé jusqu'à l'enrochement [?] le hameau des Vieux Marais dérobe sa dizaine de masures à ras du sol, à l'orée de la Fagne.
(Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
On déserte surtout les endroits inaccessibles [?] Il faut donc s'attacher à les rendre d'un abord plus facile en multipliant partout, entre les villages et les hameaux, les petites routes.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
9. Une villa, parfois appelée hameau, désigne à partir du XIXe siècle une voie ou impasse bordée à l'origine par des habitations individuelles. On en trouve notamment à Rennes (villa d'Artois, villa Volney, villa de Moravie) à Paris (villa Paul-Verlaine, villa Manin, villa des Boërs, dans le 19e arrondissement ; villa Montmorency, dans le 16e, villa Saint-Michel dans le 18e) et dans la banlieue parisienne (villa des Jardins à Pantin ou la villa des Iris à La Courneuve).
10. Un hameau, ou un écart, est un groupe d'habitations en milieu rural, généralement trop petit pour être considéré comme un village. L'élément fondateur est très souvent une ferme.
11. Le terme rookerie (alternativement rookery ou roquerie) désigne généralement une colonie d'oiseaux située dans les régions polaires de l'Arctique et de l'Antarctique, même si le terme peut parfois s'étendre à certains mammifères marins (phoques et otaries). L'origine du mot vient de l'appellation anglophone pour le Corbeau freux, rook.
12. Lieu de nidification et de reproduction des oiseaux.
La rookerie au moment de la couvaison est plus bruyante que jamais.
(Maurice de Brossard, Kerguelen, 1970, p. 101)
13. (Ornithologie) Lieu de nidification et de reproduction des oiseaux des régions arctiques et antarctiques.
La rookerie au moment de la couvaison est plus bruyante que jamais.
(Maurice de Brossard, Kerguelen, 1970, p. 101)
14. Un bidonville , comme défini par le Programme des Nations unies pour les établissements humains, est la partie défavorisée d'une ville caractérisée par des logements très insalubres et construits par les habitants avec des matériaux de récupération, une grande pauvreté et sans aucun droit ou sécurité foncière. D'après les Nations unies, le pourcentage de citadins qui vit dans des bidonvilles est passé de 47 à 37 % dans les pays en développement entre 1990 et 2005[1]. Cependant, à cause de l'accroissement de la population mondiale et surtout de la population urbaine, le nombre d'habitants des bidonvilles est en augmentation. Un milliard de personnes sur la planète vivait dans des bidonvilles en 2008[2] et les prévisions sont de deux milliards pour 2030[3].
15. Quartier constitué de constructions précaires et souvent illégales, habituellement situé en périphérie des grandes villes et occupé par une population à faibles revenus.
Les images de forêts luxuriantes, de montagnes enneigées et de réserves naturelles masquent celles des natures urbaines, des bidonvilles et des plantations.