1. Immanquablement, sûrement, infailliblement, avec certitude.
Nous allons être en retard à coup sûr. ? Vous le trouverez à coup sûr. ? Nous réussirons à coup sûr.
À coup sûr, l'essence de la laïcité, mis à part la séparation de la religion et de l'État, est l'acceptation de la proposition selon laquelle il n'y a pas de finalité des formes, pas de possession exclusive de la vérité absolue et indivisible.
(Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L'Islam et l'État, 1987, traduction d'Odette Guitard, 1992, p.159)
Et sais-tu ce que je me disais à l'instant, en t'apercevant, si gracieuse, qui cueillais les fleurs parmi la rosée du matin? Que les jeunes Parisiennes, et même que les houris qui nous attendent au paradis sont, à coup sûr, moins belles que toi ?.
(Out-el-Kouloub, Zaheira, dans ''Trois contes de l'Amour et de la Mort'', 1940)
2. Ce n'est pas grave.
3. Ce n'est pas grave.
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4. (Familier) Expression informelle de laisser tomber un sujet ou pour répondre à des excuses.
? Excuse-moi, je ne voulais pas te vexer.? Ça ne fait rien.
Mademoiselle? je ne m'attendais pas? mais ça ne fait rien, j'accepte avec ravissement.
(Henri Meilhac, La Roussotte, 1881)
5. Agir dans le but de rendre service, d'aider, ou simplement de satisfaire.
6. Tout à fait ; entièrement.
L'Amérindienne Pocahontas a bel et bien existé, mais sa véritable histoire est assez éloignée de ce que raconte le film qu'en a tiré Walt Disney Pictures.
Alors tout le monde aurait su ce que l'on a tenté si longtemps de nous cacher : notre carte bancaire à puce est bel et bien piratable, quoi que l'on ait voulu nous faire croire !
(Pascal Colombani, Le dossier noir des cartes bancaires, Chatou : Éditions Carnot, 2001, p.185)
7. (Familier) Tout bien considéré ; en regardant la réalité ; sans se mentir.
Mais ce n'est là qu'une frime. Au fond, Grévy a pris le goût de l'Élysée ; il n'est pas insensible à la gloriole et aux menus avantages matériels de la présidence.
(Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.247)
8. Au reste, pour le reste.
Il est un peu vif, mais, au demeurant, bon garçon.
Au demeurant, s'il n'y avait eu en elle cette méchanceté native et permanente, elle eût été intelligente.
(Françoise Sagan, Un profil perdu, 1974, p. 13)
9. Abréviation de numéro. Note d'usage : Placé devant un cardinal pour former l'ordinal correspondant.
Par un usage général fort ancien, on a toléré certaines abréviations comme n'étant pas nuisibles, telles que celles de Mr ou sr pour Monsieur ou sieur ; Me pour maître ; Mme ou De pour Madame ou dame ; MM. pour Messieurs ; fol. , ro, vo, ce, vol. , no pour folio, recto, verso, case, volume, numéro ; led. , lad. , lesd. pour ledit, ladite et lesdits ou lesdites.
(L. Vélain, Cours élémentaire du notariat français, Auguste Durand, Libraire, Paris, 1851)
10. Non par un anglophone ou par un pays anglophone.
Il participait aux grands dîners organisés pour un yes ou pour un no.
(François Simon, « ?Paul Morand au Claridge's de Londres? », Le Figaro, 19 février 2008)
11. (Populaire) Comme ça vient sur le moment, sans prendre de précautions ou réfléchir à ce que les autres vont en penser.
J'avais bien eu l'idée, dès que tu as été mieux, de te la camper tout bonnement à ton chevet, mais il n'y a que dans les romans qu'on introduit tout de go les jeunes filles près du lit des jolis blessés qui les intéressent.
(Victor Hugo, Les Misérables, t. V, 1862)
Je répétai tout de go la phrase et je vis, à la surprise et à l'ennui du père Mathieu, que je n'avais pas, quant à lui, exagéré l'importance de cette phrase.
(Gaston Leroux, Le Mystère de la chambre jaune, 1907)
Petite, osseuse, énergique, un peu masculine, elle n'a rien de la femme du monde affectée : cette vieille dame dit tout de go ce qu'elle pense et qui elle aime.
(Daniel Guérin, Un jeune homme excentrique, Julliard, 1965, p. 127-128)
Mais il n'osa pas d'abord lui parler de l'affaire, son courage s'en allait, à l'idée de conter ainsi tout de go la culbute avec Françoise.
(Émile Zola, La Terre, 1887)
