1. Variante de marsault.
Ils [les chevreuils] vivent, comme les cerfs, de coudrier, de marsaule. (Michel Adanson, ?uvres d'histoire naturelle (1772), éd. Payer, Paris, 1845, page 256)
2. (Botanique) Espèce de saule plus petit que le saule blanc, aux feuilles ovales, terminées en pointe souvent recourbée, luisantes au-dessus et grisâtres en-dessous, dont l'écorce sert à tanner les peaux et dont le bois sert à faire des échalas.
On y plante principalement des pins, des bouleaux, des marsaults, et des aulnes ; quelques-unes de ces essences réussissent assez bien.
(Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, p. 159)
La chèvre blanche décortiquait un saule marsault.
(Alexandre Arnoux, Écoute s'il pleut, 1923, p. 43)
3. Variante de marsault.
Il n'y a que la graine de marseau qui réussisse et qui croisse assez promptement sans culture.
(Georges-Louis Leclerc de Buffon, Exp. sur les végét., 2e mém., cité par Littré)
Le frêne se trouve très-bien du voisinage du marseau: ils sympathisent parfaitement ; il y a donc tout avantage à les mélanger.
(Jean Basile Thomas, Traité général de statistique : culture et exploitation des bois, 1840)