1. (Cuisine) Aliment servi en quantité avec l'apéritif, consommé par gourmandise.
Vous prendrez bien quelques amuse-gueules ?
2. Un amuse-gueule [amyz?oel] ou amuse-bouche est un mets préparé en éléments de la taille d'une bouchée, pour être consommé froid en dehors des repas comme aliment de grignotage, ou en accompagnement d'un apéritif ou lors d'un cocktail.
3. (Cuisine) Petite pâtisserie légère pour desserts, pour soirées, etc.
On continua à se goinfrer ? c'était l'heure des petits fours ?, à s'arsouiller bourgeoisement et à pétuner comme si de rien n'était.
(Jean-François Coatmeur, Une écharde au coeur, Albin Michel, 2010)
4. La mise en bouche désigne l'ensemble des mets (mezzé, canapés, zakouski, antipasti, etc.) qui accompagnent l'apéritif, en début de repas.
5. Petit mets salé qui accompagne l'apéritif.
Préparez des amuse-bouches pour l'apéritif.
6. (Figuré) Goût qu'on a par avance de quelque chose.
Un avant-goût des joies du Paradis.
Vous avez eu un avant-goût de l'accueil qui vous est réservé.
7. [noun] Plural of appetiser
8. [noun] (idiomatic) Idle conversation, typically on innocuous or unimportant subjects, usually engaged in at social gatherings out of politeness.
9. Un lieu commun, du latin locus (« lieu », loci au pluriel) et communes (« communs »), est en rhétorique une figure de style fondée sur l'emploi de situations communes ou d'assertions consensuelles. On parle de manière synonymique de topos (topoi au pluriel) en référence au mot grec signifiant le « lieu ». Le sens commun recouvre sous l'expression lieu commun l'usage d'idées reçues, qui sont la marque d'une absence totale d'originalité de la pensée, et permettent à celui qui les professe de se dispenser de tout effort de pensée. En ce sens on parle également de poncif, de platitude ou de banalités.
10. Les banalités sont, dans le système féodal français, des installations techniques que le seigneur est dans l'obligation d'entretenir et de mettre à disposition de tout habitant de la seigneurie. En contrepartie, les habitants de cette seigneurie ne peuvent utiliser que ces installations seigneuriales, pour un prix qui est fixé par le seigneur. Ce sont des services publics.
11. Dans le langage courant, « lieu commun » est une expression péjorative, qui disqualifie un discours en affirmant qu'il n'est fait que d'idées reçues, qu'il montre l'absence d'originalité de la pensée et surtout d'invention rhétorique. En ce sens, « lieu commun » se remplace aisément, faute de métaphore nouvelle, par les termes poncif ou cliché. Dans un sens encore plus vague, on parle de platitude ou de banalités.