1. (Chimie) Opération chimique qui consiste à laisser séjourner dans un liquide, à la température de l'atmosphère, une substance dont on veut extraire les principes solubles.
Mettre en macération de l'écorce de quinquina.
Cette plante est en macération.
On préparera, par exemple, par macération au bain-marie, une huile benzoïnée en fondant dans 10 kilos d'huile végétale 0k.500 à 1 kilo de benjoin ou d'acide benzoïque.
(Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, p. 138)
2. (Par extension) Le liquide obtenu par cette opération.
Le cryptocoque est cultivable à 38°, en ensemençant, avec du pus aseptique d'abcès, de la gélose au crottin de cheval recouverte d'une macération de ganglions du même animal : [?].
(G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, p. 520)
3. (Figuré) (Religion) Mortification par jeûnes, disciplines et autres austérités.
Ses grandes macérations ont abrégé ses jours.
La macération de la chair.
Puis, de temps en temps, elle disparaît pendant des mois ; on raconte qu'elle se retire dans un couvent, pour vivre dans la pénitence et les macérations.
(Italo Calvino, Le Baron perché, 1957. Traduit de l'italien par Juliette Bertrand, 1959. p. 251)
4. (Chimie) Processus par lequel une substance est immergée dans un liquide à température ambiante afin d'en extraire les composants solubles.
On préparera, par exemple, par macération au bain-marie, une huile benzoïnée en fondant dans 10 kilos d'huile végétale 0 k.500 à 1 kilo de benjoin ou d'acide benzoïque.
5. (Par extension) Substance liquide résultante de ce processus.
Le cryptocoque est cultivable à 38°, en ensemençant, avec du pus aseptique d'abcès, de la gélose au crottin de cheval recouverte d'une macération de ganglions du même animal.
6. (Figuré) (Religion) Pratique ascétique consistant en jeûnes et autres formes d'austérités visant à mortifier le corps.
La macération de la chair.
| Opération consistant à faire tremper, plus ou moins longtemps, des substances alimentaires dans un mélange aromatique soit pour les conserver, soit pour les parfumer.
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| Opération qui consiste à laisser un corps dans un liquide, dans une cuve ouverte, pour en extraire les parties solubles.
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| PATHOL. Gonflement et altération de tissus à la suite d'un séjour prolongé dans un liquide ou à l'humidité. Macérations épidermiques; macération d'une plaie. Ces suppurations locales peuvent être l'origine d'accidents divers. En certaines régions, l'abcédation [transformation en abcès] aboutit à la macération et à la nécrose des tissus (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 441).On évitera les conséquences de l'incontinence d'urine, la macération de la peau (Quillet Méd.1965, p. 308).♦ En partic. Macération du foetus. ,Décomposition des tissus du foetus mort, in utero, à la suite de son imbibition par le liquide amniotique`` (Méd. Biol. t. 2 1971). [...]
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| (Figuré) (Religion) Mortification par jeûnes, disciplines et autres austérités.Puis, de temps en temps, elle disparaît pendant des mois ; on raconte qu?elle se retire dans un couvent, pour vivre dans la pénitence et les macérations. ? (Italo Calvino, Le Baron perché, 1957. Traduit de l?italien par Juliette Bertrand, 1959. p. 251)La macération de la chair.Ses grandes macérations ont abrégé ses jours. [...]
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