1. (Anglicisme) Trop.
Cela dit, je crois que too much a pris deux sens très différents en français : c'est too much s'applique bien entendu à quelque chose que l'on admire, mais il est un peu too much signifie « il en fait trop », du moins est-ce l'impression que me laissent mes observations.
(Français dans le monde, Volume 26, Librairies Hachette et Larousse, 1986)
2. Jusqu'à l'excès, avec exagération.
3. Difficile à admettre, à croire, exagéré.
Et le plus fort de café, c'est que j'ai appris qu'ils ont invité les Bourassus ! Les Bourassus, qu'ils ont connus grâce à nous, tu te rends compte !
(Albert Cohen, Belle du Seigneur, 1968, cité dans Cahiers Albert Cohen - 1905-2005 : Retour sur Ô vous, frères humains, Éditions Le Manuscrit, 2005, p. 182)
Je ne puis vraiment pas demander à ce gaillard son nom et son adresse... Ça serait trop fort de café, et c'est en me caressant l'échiné à coups de cravache qu'il me répondrait...
(Xavier de Montépin, Les Maris de Valentine, E. Dentu, 1878, p. 2)
Je ne souffrirai pas cette inconvenance ; trois enfants dans la maison, à la fois, le même jour ! C'est un peu trop fort de café, et ils auront tous congé pas plus tard que le 14 du mois prochain.
(Louis-Émile Vanderburch, Les Enfants de Paris : Zizi, Zozo et Zaza, W. Coquebert, t. 1, 1841, p. 11)
4. Qui est atteint d'hypertrophie.
Les plaques de Peyer hypertrophiées siègent au niveau de la dernière portion de l'intestin grêle, au voisinage de la valvule iléo-cæcale.
(Jules Guiard, Les Parasites inoculateurs de maladies, Paris : Flammarion, 1918, p.295)
5. Avec excès, déraisonnablement.
C'était le frère de Sylvie qui nous rejoignait avec cette bonne gaieté rustique, suite obligée d'une nuit de fête, que des rafraîchissements nombreux avaient développée outre mesure.
(Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
Il ne faut pas faire travailler un cheval outre mesure.
Il s'affligeait outre mesure.