1. (Dans un sens plus atténué) Regretter d'avoir fait une chose.
Venez à la messe, ne manquez pas mon prône surtout, j'ai quelque chose de très sérieux, de très intéressant, de très grave à vous apprendre?; venez, vous verrez que vous ne vous en repentirez pas.
(Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Je me repentis fort, ainsi que vous devez penser, d'avoir épousé cette pastoure...
(Octave Mirbeau, Le colporteur,)
Hercule a la fougue d'Achille, mais bien plus de bonté. S'il a méfait, il se repent, répare.
(Jules Michelet, Bible de l'Humanité, Calmann-lévy, 1876, p.223)
2. (Religion) Ressentir le regret d'une faute avec le désir de la réparer ou de n'y plus retomber.
« Mais j'ai accompli pour de justes causes des actes injustes, et de cela je me repens. »
(Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 2, « La Reine étranglée »)
Repens-toi, ma fille, avoue tes sorcelleries, abandonne ta fausse religion ; embrasse ce saint emblème, et tu pourras encore être heureuse en ce monde et dans l'autre.
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Et je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît de sa prostitution; mais elle ne s'est point repentie. Apocalypse 2:21, traduction Martin.
3. (Religion) Éprouver du regret pour une faute commise, accompagné du désir de la réparer et de ne plus y succomber.
Repens-toi, ma fille, avoue tes sorcelleries, abandonne ta fausse religion ; embrasse ce saint emblème, et tu pourras encore être heureuse en ce monde et dans l'autre.
4. Exprimer du regret pour une action réalisée ou omise.
? Vous devez reconnaître votre privilège blanc ! Par la simple couleur de votre peau, vous participez au racisme systémique. Repentez-vous, devenez un allié des minorités !