1. Forme pronominale de limiter.
2. Forme pronominale de retenir.
3. Se retenir à. Se tenir à quelque chose de fixe pour ne pas tomber, ne pas être entraîné. On pose les pieds au petit bonheur: on fait des faux pas, on se retient aux parois. (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 182)
4. Se retenir de + inf. Ne pas exécuter ce qu'on a envie de faire. Synon. s'empêcher de, s'abstenir de. Des femmes, tout en tâchant d'offrir leur meilleur sourire, ne se retenaient pas de sangloter, et enfonçaient leur bouche dans leur mouchoir. (Romain, Jules, Hommes bonne vol., 1938, p. 93).
5. Ne pas se livrer, ne pas se libérer. Décidément, Mérimée se retient trop; il est trop exempt par système: il l'est, à la longue, devenu par nature (Sainte-Beuve, Poisons, 1869, p. 101).
6. Différer de satisfaire un besoin naturel. L'enfant découvre le plaisir de « se retenir » mais y renonce pour faire à sa mère le plaisir d'aller régulièrement à la selle (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 157).
7. Forme pronominale de posséder.
8. (Pronominal) Être maître de son esprit, de ses passions, de ses mouvements, ne pas se laisser troubler par les circonstances fâcheuses.
C'est un homme froid et sage qui se possède toujours. - Il ne se possède pas, il est toujours hors de lui-même. - C'est un orateur qui se possède et ne se trouble pas.
9. Devenir calme.
La douleur commence à se calmer.
Calmez-vous !
Le tumulte s'est calmé.
La mer se calme.
10. Forme pronominale de mesurer.
11. Un offensive tackle ou tackle (bloqueur au Canada) est un joueur de football américain ou de football canadien.
12. Se restreindre volontairement dans ses actions ou ses ambitions.