1. Condition des animaux apprivoisés, par opposition à ceux qui demeurent dans l'état sauvage.
La Girafe dans son pays natal, broute la sommité des arbres, [?] : ce qui a décidé de son changement d'habitudes, ce sont les premiers mois de son éducation en domesticité.
(Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
2. Condition d'une personne qui est au service d'une autre.
3. La domesticité s'est généralisée dans la société bourgeoise du XIXe siècle, où un nombre considérable de « gens de maison » contribuaient au niveau de vie et au raffinement des familles bourgeoises composant le capitalisme occidental. Cette remarque trouve un écho particulier dans l'Angleterre victorienne, qui avait codifié les rôles de la domesticité, du simple serviteur au cuisinier, du palefrenier jusqu'à la gouvernante ou au précepteur. Cette répartition des rôles était héritée de celle qui s'était mise en place dans les domesticités de la noblesse de cour ou de ville au XVIIe siècle.
4. (Collectivement) Tous les domestiques d'une maison.
Un spectacle poignant, ces morceaux de grands d'Espagne dans le lustre et le ciel de lit. C'est aussi pour cela que j'ai congédié toute la domesticité.
(Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 87)
La domesticité d'un château, d'un palais.
5. La domesticité est l'ensemble des employés affectés au service d'une personne ou d'une famille. Un travailleur domestique est une personne qui travaille dans le cadre de la résidence.