1. La mise hors nécessaire à l'armement d'un négrier typique du XVIIIe siècle exigeait une somme importante : quelque 250 000 livres en France, la valeur d'un hôtel particulier dans une rue élégante de Paris, comme la rue Saint-Honoré [Tho 1]. Elle était trois fois supérieure à celle d'un bâtiment de même tonnage filant en droiture vers les îles. Pour financer leur expédition, les armateurs partageaient les risques financiers. Ils faisaient appel à un certain nombre de personnes pour prendre des parts dans l'entreprise. Appelés actionnaires ou associés, ces derniers pouvaient être très nombreux. En France, les armateurs trouvaient souvent les capitaux auprès de leurs amis, de leur connaissances et de leurs parents [Petre 4].
2. Le commerce triangulaire , aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale , est une « traite négrière » reliant l'Europe, l'Afrique et l'Amérique, pour la déportation d'esclaves noirs, d'abord troqués en Afrique contre des produits européens ( textiles, armes ) puis en Amérique contre des matières premières coloniales ( sucre, café, cacao, coton, tabac ) .
3. (Histoire) Traite négrière menée au moyen d'échanges entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, pour assurer la distribution d'esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde, pour approvisionner l'Europe en produits de ces colonies et pour fournir à l'Afrique des produits européens et américains.
4. Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une traite négrière menée au moyen d'échanges entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique, pour assurer la distribution d'esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde (continent américain), pour approvisionner l'Europe en produits de ces colonies et pour fournir à l'Afrique des produits européens et américains.
5. Le commerce triangulaire désigne le commerce maritime reliant l'Europe, l'Afrique et l'Amérique, avec comme objectif la déportation d'esclaves noirs pour approvisionner les colonies en main-d'œuvre servile. Depuis l'Europe, des navires chargés de pacotille ( étoffes, armes ) se rendaient sur les côtes africaines acquérir des captifs. Ceux-ci étaient ensuite transportés dans les colonies d'Amérique, où ils étaient échangés contre les matières premières produites dans les plantations esclavagistes ( sucre, café, cacao, coton, tabac ) . Enfin, ces denrées coloniales étaient à leur tour revendues dans les ports européens.
6. Le ' commerce triangulaire ' et la ' traite en droiture ' ( allers-retours Afrique-Amérique, sans passer par l'Europe ) forment ensemble la traite atlantique ou traite occidentale . Organisée par les Européens, cette ' traite négrière ' est responsable de la déportation massive de onze millions d'individus sur quatre siècles. En revanche, contrairement à la traite en droiture, le commerce triangulaire, qui a été le plus pratiqué par la France et le Royaume-Uni, est très concentré dans le temps : il prend de l'ampleur au XVIIIe siècle, en particulier à partir de 1705, puis chute au début du XIXe siècle, avec le développement du mouvement abolitionniste en Europe et l'interdiction de la traite ( mais pas encore de l'esclavage ) . Le trafic d'esclaves devenu illégal se fait ensuite principalement en droiture. Enfin, l'abolition complète de l'esclavage ( Royaume-Uni en 1838, France en 1848, Brésil en 1888 ) met un terme définitif à la traite négrière occidentale. L'engagisme est alors relancé pour satisfaire la demande de main-d?œuvre des plantations coloniales.