1. Variante de éparvin.
Le jardon est toujours situé au-dessous de la pointe du jarret, c'est d?un effort de tendon; on peut y appliquer quelques pointes de feu comme à l?épervin.
(J. B. De Graet, Le maréchal de poche, qui apprend comment il faut traiter son cheval pour le conserver en santé, Les connaissances particulières que tout acquéreur de chevaux doit avoir, Le résumé de l?âge du cheval, précautions à prendre dans l?achat, Observations sur la ferrure, et des accidents qui arrivent, 1853)
2. (Hippologie) Tumeur dure, bosse qui vient aux jarrets d'un cheval et qui lui fait lever la jambe plus haut qu'il ne le ferait sans cela.
Quant à la jarde, l'éparvin, cela ne porte aucun préjudice, attendu que c'est de naissance, et les molettes ne viennent que sur les chevaux reconnus bons, éprouvés.
(Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
Il n'est pas rare, en effet, de voir un cheval de course engagé pour la première fois à l'âge de trois ans, présenter dans les diverses régions de l'appareil locomoteur des affections morbides telles que des molettes, des vessigons de tout genre, des nerf-ferrure, des éparvins, des jardes et autres suros, le plus souvent incurables et presque toujours héréditaires !
(J. Déhès, Essai sur l'amélioration des races chevalines de la France, 1868)