1. Bon, gentil, bienveillant.
Nous ferons, tout d'abord, observer que Pilate, procurateur de Rome en ces contrées lointaines, représente César, en l'occurrence Tibère, lequel n'est pas précisément un empereur débonnaire et naïf.
(Robert Ambelain, Jésus ou le mortel secret des Templiers, 1970)
C'était un prince débonnaire aimé du peuple.
2. (Péjoratif) Trop conciliant, d'une gentillesse qui confine à la faiblesse.
C'était un mari débonnaire qui fermait les yeux sur les liaisons de sa femme.
3. Conciliant, facile à vivre, indulgent, tolérant.
Le roi débonnaire, se souciant aussi peu de sa dignité que ses compagnons de table, riait, buvait et badinait au milieu de la bande joyeuse.
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
4. Qui manifeste une bienveillance et une gentillesse naturelles.
Tignasse était sourd comme un pot, et par suite merveilleusement débonnaire. Il suffisait de contenter sa vue, et tous les plaisirs de l'oreille ? cris, miaulements, mugissements, chansons et coups de sifflet ? nous étaient permis.
5. Emprunt d'une indulgence ou d'une tolérance marquée, pouvant refléter une certaine faiblesse.