«Les trois villages de Tramont faisaient partie du domaine temporel du chapitre de la cathédrale de Toul, lequel y possédait des droits seigneuriaux, Tramont-Emy est mentionné dans plusieurs livres du XIVe siècle ; ( actes de vente, de peu d'importance ) . Le nom de Tramont-Lassus , ne se trouve dans aucun ancien document. Quant à Tramont-Saint-André, anciennement Tramont-la-Jus, et en latin Trasmons ad fontem , il en est parlé dans une charte du mois d'avril 1255, par laquelle Roger de Marcey, évêque de Toul, déclare que Milon, chevalier de Battigny, a vendu au chapitre de la cathédrale ce qu'il avait à Tramant-la-Jus ( quidquit habebat apud Trasmons ad fontem ) . Un autre titre, de 1362, fait mention du droit de morte-main auquel étaient soumis les habitants de ce village. On trouve, enfin, à la date du 20 mars 1445, une lettre par laquelle Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont, affranchit un nommé Jean Poiré, de Tramont ( sans autre indication ) , et sa femme, venant demeurer à Houdreville, de tous traits, tailles et servitudes, moyennant une pinte de cire pesant trois livres, payable à la recette du comté..»