1. (Pronominal) (En particulier) Se retirer dans un lieu qu'on ferme ensuite, pour que personne ne puisse s'y introduire.
Il s'était enfermé dans une chambre d'où il opposa une vive résistance aux gens qui étaient venus pour l'arrêter.
Il s'enferme presque toute la journée pour travailler. ? S'enfermer dans son cabinet.
2. (Pronominal) (En particulier) (Militaire) Demeurer dans une place qui va être assiégée et qu'on veut défendre.
S'enfermer dans une ville pour la fortifier.
3. (Pronominal) (En particulier) (Religion) Se faire religieux ou religieuse dans un cloître.
4. Forme pronominale de cloîtrer.
5. (Pronominal) (Figuré) S'enfermer chez soi ; se retirer.
Le peu qui restaient, confirmés par enquête généalogique, s'étaient cloîtrés en des tavernes où buvaient à tire-larigot en attendant la fin du monde.
(René Favret, Le Retour de Pantagruel, L'Harmattan, 1997, p.227)
6. Forme pronominale de cacher : empêcher que l'on se fasse voir.
Mais l'enfant, de plus en plus épeuré, s'était caché dans les jupons de la femme. .
(Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
7. Forme pronominale de cacher : se soustraire à la vue, se dissimuler
Mais l'enfant, de plus en plus épeuré, s'était caché dans les jupons de la femme. .
(Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
8. Forme pronominale de planquer.
9. (Pronominal) réfléchi (Argot) Se cacher, se mettre en lieu sûr.
Depuis cette embrouille, il se planque.
10. [verb] To hide.
11. (Familier) Rester chez soi, au chaud, en convalescence.
Deux ou trois jours après, plusieurs autres personnes, des enfants surtout, atteintes de vomissements suspects, durent à leur tour garder la chambre et le lit.
(Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)