1. Antifongique topique utilisé pour le traitement des dermatomycoses à Malassezia furfur et, en particulier, du pityriasis versicolor. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. Une sélénoprotéine est une protéine dont l'un au moins des acides aminés constituant la chaîne polypeptidique contient du sélénium comme la sélénométhionine ou la sélénocystéine.
3. La sélénométhionine est un composé chimique, analogue sélénié de la méthionine, un acide aminé soufré, à la place de laquelle elle peut être incorporée de façon aléatoire dans les protéines qu'on nomme alors sélénoprotéines. Elle y est alors parfois représentée par les abréviations Se-Met ou Sem. Le soufre et le sélénium sont deux éléments chalcogènes assez semblables qui rendent la substitution de méthionine par la sélénométhionine a priori sans effet biologique ? jusqu'à un certain point : le sélénium, bénéfique à très faibles doses, présente en effet une toxicité certaine au-delà de 400 ?g par jour, la dose quotidienne recommandée étant huit fois inférieure à cette limite, et donc très facilement dépassée.
4. Enzyme qui catalyse la transformation en sélénocystéine de la sérine fixée sur un ARNt suppresseur à sérine. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. Acide aminé naturel analogue à la cystéine, dans lequel un atome de sélénium occupe la place de l'atome de soufre. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
6. Acide aminé rare, qui entre dans la constitution de certaines protéines comme la glutathion peroxydase.
7. La sélénocystéine (abréviations IUPAC-IUBMB : Sec et U) est un acide ?-aminé non standard dont l'énantiomère L est l'un des 22 acides aminés protéinogènes, encodé sur les ARN messagers par le codon-stop opale UGA en présence d'une séquence d'insertion dite élément SECIS. Il s'agit d'un analogue sélénié de la cystéine qui entre dans la constitution de certaines enzymes de la classe des oxydoréductases telles que la glutathion peroxydase, la thiorédoxine réductase, les iodothyronine désiodases (thyroxine 5'-désiodase et thyroxine 5-désiodase), la glycine réductase ou encore la formiate déshydrogénase, qu'on nomme sélénoprotéines. On dénombre actuellement trois gènes codant des sélénoprotéines chez E. coli. La tellurocystéine est un autre analogue de la cystéine, avec un atome de tellure à la place du sélénium.