1. Acide aminé naturel analogue à la cystéine, dans lequel un atome de sélénium occupe la place de l'atome de soufre. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. Acide aminé rare, qui entre dans la constitution de certaines protéines comme la glutathion peroxydase.
3. La sélénocystéine (abréviations IUPAC-IUBMB : Sec et U) est un acide ?-aminé non standard dont l'énantiomère L est l'un des 22 acides aminés protéinogènes, encodé sur les ARN messagers par le codon-stop opale UGA en présence d'une séquence d'insertion dite élément SECIS. Il s'agit d'un analogue sélénié de la cystéine qui entre dans la constitution de certaines enzymes de la classe des oxydoréductases telles que la glutathion peroxydase, la thiorédoxine réductase, les iodothyronine désiodases (thyroxine 5'-désiodase et thyroxine 5-désiodase), la glycine réductase ou encore la formiate déshydrogénase, qu'on nomme sélénoprotéines. On dénombre actuellement trois gènes codant des sélénoprotéines chez E. coli. La tellurocystéine est un autre analogue de la cystéine, avec un atome de tellure à la place du sélénium.