1. (Familier) Rester chez soi, au chaud, en convalescence.
Deux ou trois jours après, plusieurs autres personnes, des enfants surtout, atteintes de vomissements suspects, durent à leur tour garder la chambre et le lit.
(Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
2. Forme pronominale de cloîtrer.
3. (Pronominal) (Figuré) S'enfermer chez soi ; se retirer.
Le peu qui restaient, confirmés par enquête généalogique, s'étaient cloîtrés en des tavernes où buvaient à tire-larigot en attendant la fin du monde.
(René Favret, Le Retour de Pantagruel, L'Harmattan, 1997, p.227)
4. Forme pronominale de cacher : empêcher que l'on se fasse voir.
Mais l'enfant, de plus en plus épeuré, s'était caché dans les jupons de la femme. .
(Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
5. Forme pronominale de cacher : se soustraire à la vue, se dissimuler
Mais l'enfant, de plus en plus épeuré, s'était caché dans les jupons de la femme. .
(Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
6. Forme pronominale de planquer.
7. (Pronominal) réfléchi (Argot) Se cacher, se mettre en lieu sûr.
Depuis cette embrouille, il se planque.
8. [verb] To hide.
9. Forme pronominale de barricader.
10. (Pronominal) Opposer au devant de soi tout ce que l'on peut pour faire obstacle à l'ennemi, pour se mettre à couvert, pour se défendre.
Celles-ci, nouvelles amazones, placèrent des sentinelles sur le clocher et se barricadèrent dans le choeur de l'église.
(Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
11. (Pronominal) (Figuré) (Familier) S'enfermer pour ne voir personne.
Il se barricade tout le jour dans son cabinet.