1. Pour d'autres enfin, la « vocation » est ce à quoi le « milieu naturel » destine un terrain, et à quoi il devrait donc être utilisé. Correspondant à l'étymologie religieuse du mot et à son caractère unique et définitif, cette acception est celle qui pose le plus problème sur le fond : peut-on dire qu'un terrain a une vocation « naturelle » unique et définitive, indépendante de l'état de la société et des techniques ? D'où le rapide abandon de cette notion technocratique par les milieux scientifiques, qui préfèrent employer les notions d'aptitudes et de potentialités..
2. Cependant, quand les rôles de gestion et le contrôle effectifs d'une firme se trouvent être distincts de ceux qui en ont la possession, les dirigeants peuvent ne pas toujours agir au mieux des intérêts de leurs actionnaires : « Ceux-ci donnent satisfaction plutôt qu'ils ne maximisent. Ils peuvent se contenter de ? bien s'en tirer ? et d'obtenir un niveau de croissance acceptable, étant plus préoccupés de perpétuer leur propre existence que de maximiser la valeur de la firme à long terme pour les actionnaires ». C'est pourquoi le principe de la maximisation de la richesse pour les actionnaires demeure le guide approprié pour « indiquer ce que la firme devrait faire ». Le fait que les dirigeants n'aillent pas suffisamment dans ce sens représente un coût mesuré précisément entre la valeur effective de la firme et la valeur potentielle qui aurait résulté de l'application du principe de maximisation de cette valeur au profit des actionnaires.