1. (Figuré) (Péjoratif) Se dit de quelqu'un volontiers excessif, emphatique, et pompeux dans ses éloges ou son expression générale.
Une immense joie s'empare de toute l'Italie, alimentée par les reportages dithyrambiques des journalistes embedded, comme on dirait aujourd'hui. La presse chante la victoire de la civilisation européenne sur l'obscurantisme des musulmans [?]
(Tewfik Farès, 1911 : la Libye en guerre, déjà, dans Libération (journal) du 18 mars 2011, p.S12)
Il commença, en style pompeux, un long éloge dithyrambique auquel je ne compris rien.
(Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, tome 2, Menuet, 1882, p. 1250)
Le style à moi, qui m'est naturel, c'est le style dithyrambique et enflé.
(Gustave Flaubert, Correspondance, 1853, p. 224)
Je connaissais trop Puig, son exubérance, sa nature dithyrambique.
(Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1920, p. 627)
4. (Littérature) (Antiquité) Qui appartient au genre poétique du dithyrambe.
Les visions des anciens prophètes avaient souvent été accompagnées de phénomènes d'excitation nerveuse. L'état dithyrambique des Grecs entraînait des faits du même genre?
Au temps d'Eschyle, quand la tragédie, fidèle à ses origines, est encore un chant dithyrambique.
Poème dithyrambique.
6. (Fig., Péjoratif) Qualifie une personne ou un style excessivement emphatique et pompeux dans les louanges ou l'expression.
Le style à moi, qui m'est naturel, c'est le style dithyrambique et enflé.