1. (Diplomatie) Autorisation donnée à un agent d'une puissance étrangère pour exercer ses fonctions dans le pays où il est envoyé.
Le baron James de Rothschild reçoit l'exequatur comme consul général d'Autriche-Hongrie et Fernand Halphen comme consul général de Turquie.
(Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
2. (Latinisme en droit) Décision de rendre exécutoire dans un pays un jugement d'un tribunal d'un autre pays.
L'article 559 du Code dit, que les exequaturs des pays étrangers auront force de loi dans notre pays dans les circonstances suivantes : ?
(Arbitrage international commercial)
Aujourd'hui que les relations diplomatiques sont rétablies avec le Vatican, j'imagine qu'on s'oriente vers un accommodement dans le genre d'un exequatur qui ne sera probablement pas traduit par un texte de loi ? je le regretterai ? mais dont j'espère qu'il vaudra.
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
3. (Latinisme en droit) Ordonnance du président du tribunal civil donnant force exécutoire à une sentence arbitrale.
4. L'exequatur (nom masculin invariable) est une procédure visant à donner, dans un État, force exécutoire à un jugement rendu à l'étranger ou à une sentence arbitrale. Le mot vient du latin exsequatur, 3e personne du singulier au subjonctif présent du verbe exsequor, « qu'il exécute, qu'on exécute », après amuïssement du s.