1. Au sein d'une population, nombre de morts imputable à une affection ou à toute autre cause pendant un temps donné (incidence) ou pour tout le groupe à un moment donné (prévalence). [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. Condition de ce qui est sujet à la mort.
L'humaine mortalité. ? La mortalité universelle.
3. Quantité d'individus de l'espèce humaine qui meurent annuellement, sur un certain nombre de vivants.
O mortalité ! tu as bien tes relevés mensuels de décès , tes pestes, tes famines, tes médecins, qui sans cesse, comme les grillots , bourdonnent à nos oreilles les maux passés , présens et futurs ; [?].
(George Gordon Byron, Don Juan, chant 8e, ?uvres complètes de Lord Byron, traduction M. Paulin, Paris, Dondey-Dupré, 1830, vol.1, p.444)
4. Mort d'une quantité plus ou moins considérable d'hommes ou d'animaux qui sont emportés en peu de temps par la même maladie.
Faut-il s'étonner si, en une population aussi entichée de ses habitudes, la mortalité puerpérale et la mortalité infantile sévissent au delà des moyennes connues !
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
[?] il est improbable, pour ne pas dire absurde, de supposer stationnaire durant trente huit ans la population d'un pays qui pendant cette longue période n'a éprouvé ni de très grandes disettes, ni de mortalité extraordinaire, ni de guerre civile et étrangère d'aucune importance.
(Adrien Balbi, La population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
5. Nombre annuel des décès parmi une population donnée.
Ô mortalité ! tu as bien tes relevés mensuels de décès, tes pestes, tes famines, tes médecins, qui sans cesse, comme les grillots, bourdonnent à nos oreilles les maux passés, présens et futurs [...]
6. État d'être sujet à la mort.
L'humaine mortalité.
7. Décès en nombre significatif d'individus, humains ou animaux, sur une courte période due à une même cause.
Des léthalités fortes (plus de 12 %) sont notées dans les départements du Finistère, de l'Indre-et-Loire, de la Seine-et-Marne, de l'Ardèche, du Gers, de la Haute-Garonne et de l'Aude. Il s'agit de départements dont la morbidité et la mortalité diphtériques ne sont pas élevées.