1. S'engager à prendre une certaine partie d'un emprunt public.
Dans le dernier emprunt, il souscrivit pour cinq cents francs de rente.
2. (En particulier) En termes de librairie, s'engager à prendre, moyennant un prix convenu, un ou plusieurs exemplaires d'un livre, d'un ouvrage qui doit être publié.
J'ai souscrit à cette publication.
3. (Grammaire) En grec, l'iota souscrit est un iota placé sous une voyelle longue.
4. S'engager à fournir une certaine somme pour quelque entreprise, pour quelque dépense, pour quelque oeuvre de bienfaisance.
On a décidé d'ériger une statue à ce général ; j'ai souscrit pour mille francs.
5. (Figuré) Consentir, approuver ce qu'un autre dit.
On le veut, j'y souscris.
Ils ont souscrit à cette proposition, à cet arrangement.
Je souscris à tout ce que vous dites.
6. Écrire son nom au bas d'un acte pour l'approuver.
J'ai trois cent mille livres de rente, dit Cinq-Mars. J'en aurai le double à la mort de mon père. Voulez-vous que je vous souscrive ces cent mille livres annuelles ?
(Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » #31, 1907)
Souscrire un billet, une lettre de change.
7. Apposer sa signature au bas d'un document pour marquer son accord.
J'ai trois cent mille livres de rente, dit Cinq-Mars. J'en aurai le double à la mort de mon père. Voulez-vous que je vous souscrive ces cent mille livres annuelles ?
8. S'engager par écrit à verser une somme d'argent pour soutenir un projet, une cause ou participer financièrement à une entreprise ou un emprunt public.
9. (Figuré) Marquer son assentiment ou son approbation envers les propos de quelqu'un.
Non, me dit-il, si pour vous complaire je souscris à la nécessité d'une Guerre, il seroit fâcheux que vous ne souscrivissiez pas, pour avoir votre Guerre, à la nécessité d'une somme à laquelle vous ne sauriez trouver à redire.