1. Le XVe siècle voit se développer des représentations assez stéréotypées, où le corps du Christ est allongé sur son linceul que tiennent Nicodème (aux pieds) et Joseph d'Arimathie (à la tête du Christ). La Vierge, saint Jean et une ou plusieurs saintes femmes, parfois des soldats, assistent à la scène ou y participent. Ces nombreuses Mise au tombeau sculptées conservées dans les églises sont souvent désignées par le nom de « Saint-Sépulcre » ou simplement le « Sépulcre ».
2. La Mise au tombeau est le dernier épisode de la Passion du Christ, devenu un sujet de l'iconographie chrétienne. Les représentations de cet événement se fondent sur les récits de la mort du Christ dans les évangiles de Jean (19, 38-42), Luc (23, 50-55), Marc (15, 43.49) et Mathieu (27, 55-61), ainsi que dans les évangiles apocryphes. La Mise au tombeau est particulièrement populaire dans les Mystères de la Passion du Christ et la sculpture religieuse européenne des XVe et XVIe siècles. On trouve également de nombreux exemples de ce thème artistique dans l'art de la Contre-Réforme ; elle est présente dans l'art populaire avec les représentations du Chemin de croix.
3. Action d'ensevelir.
(Figuré) ? L'application de la loi de 1904 fut suspendue en 1914. Elle est toujours en sommeil. L'ensevelissement s'est étendu à la loi de 1901.
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
L'ensevelissement des morts.