1. Prêtre qui entend en confession.
Henri IV est le grand-père de Louis XIV, Cotton, le grand-oncle du P. la Chaise : deux royautés, deux dynasties, celle des rois, celle des confesseurs jésuites.
(Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.17)
Les jeux érotiques commencent évidemment dès l'enfance, se poursuivent de plus belle entre adolescents ou jeunes adultes (ainsi le maraîchinage en Vendée) et tout cela tracasse beaucoup les confesseurs. En revanche, les participants s'y livrent « sans rougir ».
(Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, vol.46, n°46, p.128)
[?] les pères et mères de famille qui avaient entendu les dernières paroles de Gilles de Retz, jeûnèrent trois jours pour lui mériter la miséricorde divine, qu'on ne doute pas qu'il ait obtenue, son confesseur étant un des plus habiles de l'époque.
(Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
2. (Religion) Celui qui, dans l'Église primitive, avait confessé la foi de Jésus-Christ, jusqu'à souffrir des tourments, mais sans mourir.
La fête d'un confesseur. - Les confesseurs de la foi.
4. (Religion) Personne qui, dans les premiers temps du christianisme, a témoigné de sa foi en Jésus-Christ par le biais de souffrances sans pour autant perdre la vie.
« Je veux lire le Nouveau Testament dans l'original, fit-il avec l'énergie d'un confesseur de la foi devant un préfet romain. » - Julien Green, « Moïra »
5. (Catholicisme) Prêtre habilité à recevoir les confessions des fidèles.
[...] les pères et mères de famille qui avaient entendu les dernières paroles de Gilles de Retz, jeûnèrent trois jours pour lui mériter la miséricorde divine, qu'on ne doute pas qu'il ait obtenue, son confesseur étant un des plus habiles de l'époque. - Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet