1. Qui concerne les sophistes antiques.
Philosophie sophistique.
2. L'art des sophistes antiques.
Une histoire de la sophistique.
3. (Figuré) (Péjoratif) Argumentation basée sur des sophismes ; argument de sophiste.
Les propagateurs de réformes sociales, les utopistes et les démocrates avaient fait un tel abus de la Justice qu'on était en droit de regarder toute dissertation sur un tel sujet comme un exercice de rhétorique ou comme une sophistique destinée à égarer les personnes qui s'occupaient du mouvement ouvrier.
(Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VII, La morale des producteurs, 1908, p. 319)
4. Qui est de la nature du sophisme, qui contient des sophismes.
Un écrit sophistique.
Un argument, un raisonnement sophistique.
5. Qui fait usage du sophisme.
Le caractère sophistique de tous ces empereurs philosophes et rhéteurs tient à leurs liaisons avec la Gaule, au moins autant qu'à leur prédilection pour la Grèce.
(Modèle:Citation/Jules Michelet/Histoire de France/1880?)
Une éloquence sophistique.
Un écrivain sophistique.
Un esprit sophistique.
6. Relatif aux sophistes de la Grèce antique.
7. Qui relève du sophisme ou en contient; caractérisé par l'emploi de raisonnements fallacieux.
On arrivera toujours à un cas où l'induction repose sur une telle probabilité, que la raison ne conserve pas le moindre doute, en dépit de toute objection sophistique.
8. Employant des raisonnements fallacieux; apte à induire en erreur par des arguments apparemment logiques mais incorrects.
Le caractère sophistique de tous ces empereurs philosophes et rhéteurs tient à leurs liaisons avec la Gaule, au moins autant qu'à leur prédilection pour la Grèce.
9. Technique de raisonnement développée par les sophistes de la Grèce antique, caractérisée par une argumentation subtile et souvent trompeuse.
10. (Péjorativement) Argumentation qui repose sur des sophismes, visant à induire en erreur par des raisonnements apparemment logiques mais fallacieux.
Les propagateurs de réformes sociales, les utopistes et les démocrates avaient fait un tel abus de la Justice qu'on était en droit de regarder toute dissertation sur un tel sujet comme un exercice de rhétorique ou comme une sophistique destinée à égarer les personnes qui s'occupaient du mouvement ouvrier.
| Emploi de sophismes dans l'argumentation
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| Selon Aristote, sagesse apparente mais sans réalité, qui propose comme règle de vie l'obtention du succès oratoire et du gain pécuniaire.
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| Mouvement d'idées constitué par les sophistes. (C'est une pratique des rhéteurs du Ve s. avant J.-C., principalement, et non une école philosophique proprement dite.)
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